La guerre au féminin dans 𝑈𝑛 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑛 𝑐𝑖𝑣𝑖𝑙 𝑒𝑛 1914 de Lucie Delarue-Mardrus

 
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Sandrine Bienvenu

 

Un roman civil en 1914 est un roman de Lucie Delarue-Mardrus publié en 1916 chez Fasquelle. L’œuvre, qui suit le quotidien d’une famille de la haute société française, relate les tout débuts de la Première Guerre mondiale en mettant l’accent sur le travail des infirmières et des médecins de la Croix-Rouge. Écrit par une autrice qui fut elle-même infirmière volontaire dès 1914, le roman se lit comme une incitation à la mobilisation des femmes pour soutenir leur pays, un engagement qui passe le plus souvent par la dimension pratique du travail de care.

Synopsis

Le récit est raconté par le narrateur Francis Malavent, un jeune homme de vingt-cinq ans solitaire et un peu misanthrope. Boiteux, il ne peut se rendre au front avec son père et son frère, et est contraint de rester chez lui avec sa grand-mère et sa demoiselle de compagnie, Élisabeth Clèves, dont il ne peut supporter la « froideur supérieure [et] l’irritante simplicité1 ». Voulant tout de même participer à l’effort de guerre, Francis, qui a appris la médecine de son père, décide de former des infirmières pour la Croix-Rouge, formation à laquelle participe Élisabeth. À force de la côtoyer, Francis se rend compte que la haine qu’il porte envers la jeune femme cache en réalité une certaine tendresse. Lorsqu’il lui révèle ses sentiments, elle lui répond qu’elle est déjà promise à son père, le docteur Malavent, mais on comprend rapidement qu’Élisabeth est entre-temps elle aussi tombée amoureuse de Francis. À la fin du récit, le père de Francis revient de la guerre, blessé et aveugle. Se rendant compte de la situation impliquant son fils et la dame de compagnie, il donne à Francis sa bénédiction, lui souhaitant d’être heureux avec Élisabeth, et meurt quelques jours plus tard.

Élisabeth Clèves, un modèle féminin ?

C’est d’abord par l’entremise du personnage de Mlle Clèves que la notion du prendre soin est abordée dans Un roman civil en 1914. Les figures de care, presque toutes des infirmières, sont présentées en comparaison avec la protagoniste qui, bien qu’elle ne soit pas la narratrice du récit, se retrouve à en être en quelque sorte l’héroïne. Elle est montrée comme une femme aux qualités viriles : froide, sérieuse et disciplinée, elle n’est ni coquette, ni sensible, ni égoïste, contrairement aux autres personnages féminins. Même son corps est décrit comme masculin : « mince, droite, avec des épaules singulièrement puissantes et des hanches très étroites » (RC, 17). C’est cette virilité qui la rend menaçante aux yeux de Francis ; ces qualités, bien vues chez un homme, sont perçues comme une marque de prétention et de suffisance inappropriée pour une femme. Cela semble être d’autant plus le cas qu’Élisabeth, bien qu’elle ne soit pas une domestique, est une dame de compagnie, employée au service de Mme Deville – elle est donc de rang inférieur à la famille Malavent. Son air autoritaire semble ainsi encore plus surprenant, surtout pour Francis, qui s’étonne par exemple – bien qu’avec une certaine ironie – qu’elle connaisse un compositeur aussi célèbre que Bach : « Comment ?... Vous connaissez ça, Bach ?... » (RC, 24) De la même manière, il interprète le fait qu’Élisabeth Clèves joue du violon devant des invité.e.s comme un désir de faire preuve de virtuosité, alors que rien, dans le récit, ne nous laisse croire qu’elle avait des intentions vaniteuses. On sous-entend ainsi qu’une femme qui sort de la domesticité veut nécessairement se montrer, se donner en spectacle, s’approprier un espace qui n’est pas le sien. Le même procédé est à l’œuvre lorsque Francis « trouv[e] la demoiselle de compagnie prétentieusement au travail avec son père » (RC, 52) : le simple fait de travailler avec un homme, surtout dans une profession aussi masculine que celle de la médecine, est d’emblée perçu comme présomptueux. Ces éléments nous permettent de comprendre que le regard qui est posé par le narrateur sur les femmes, et plus spécifiquement sur les femmes qui exercent un travail de care, est condescendant, méprisant et réducteur. C’est à partir de ce rapport aux femmes pourvoyeuses de soins que nous pourrons analyser plus spécifiquement les figures d’infirmières dans le roman.

La condescendance face au travail des femmes n’est toutefois pas anodine. Comme le mentionne Ruth Amossy, le choix d’une énonciation masculine – et donc plus neutre, surtout aux yeux du lectorat du début du XXe siècle – joue un rôle important dans la légitimité accordée au récit :

[Francis est un] homme qui se trouve malgré lui obligé de rester à l’arrière et se trouve dès lors semblable aux femmes, « ces réformées de naissance » (p. 73). Partageant leur inconfortable situation, Francis découvre chez les infirmières bénévoles un exemple de vaillance qu’il s’applique à suivre. L’expérience hospitalière des femmes est ainsi montrée à travers un homme supérieur qui porte sur elles un regard à la fois intérieur (il les comprend car il partage leur situation) et extérieur (il est un homme, et de surcroît un homme de sciences). C’est cette figure dotée d’autorité qui fait partager au lectorat son estime pour le comportement patriotique des femmes.2

Ainsi, bien que la narration soit assurée par Francis pour donner plus de légitimité à « [l’]hommage au travail des femmes à l’arrière, notamment aux infirmières3 », la véritable protagoniste est Mlle Clèves, sur qui est focalisé tout le récit. Parce qu’elle est un exemple d’infirmière idéale, elle sert de modèle féminin à partir duquel est construit tout le discours sur le rôle des femmes en temps de guerre. Delarue-Mardrus se garde toutefois de trop bousculer les attentes et les valeurs de ses lecteurs et lectrices. Pour ce faire, elle met en place un « dispositif d’énonciation [qui] contredit habilement le discours explicite sur la femme en valorisant nettement l’héroïne, mais sans jamais mettre en avant son sexe4 », ce qui explique certaines tensions entre la situation d’énonciation et les valeurs véhiculées dans le roman. Ainsi, l’autrice réussit à « assure[r] la reconnaissance de la valeur féminine, mais sans bouleverser les hiérarchies liées à la différence des sexes. [Le récit] contribue de la sorte à ménager l’opinion publique tout en participant à l’évolution qui se fait jour pendant la guerre5 ».

Les infirmières, entre frivolité et care

Dans le récit, le travail d’infirmière est décrit de manière ambiguë : parfois présenté comme un acte d’héroïsme et de patriotisme, il est aussi perçu par Francis comme une tâche dont il doit « se contenter » (RC, 73), c’est-à-dire comme une responsabilité de moindre importance que celle des soldats. Les infirmières, pour leur part, sont d’abord décrites comme un « tas d’ignorantes » (RC, 73) dont « la compagnie […] humiliait [Francis] » (RC, 73). Bien que l’on souligne à quelques reprises leurs bonnes intentions, leur nature féminine semble toujours reprendre le dessus sur leur volonté de servir leur patrie, et elles ne peuvent s’empêcher de bavarder et de se quereller, s’intéressant plus aux enjeux mondains qu’à ceux très sérieux de la guerre. On comprend ainsi que le métier d’infirmière n’est pas une vocation : les femmes ne sont pas présentées comme naturellement altruistes et elles ne font pas preuve d’assez d’abnégation pour ne pas se laisser déranger par la souffrance, le sang ou les blessures. Par exemple, au tout début de la formation, une des infirmières s’écrie que si elle « devai[t] jamais piquer quelqu’un, [elle s’]évanouirai[t] » (RC, 80), ce à quoi Mme Serille répond : « si jamais on me fait voir un blessé, je me sauverai en criant » (RC, 80). Élisabeth Clèves, durant cette formation, semble être la seule qui ne cède pas à sa « nature » féminine et elle est souvent comparée aux autres infirmières pour mettre en évidence leur caractère égoïste, ridicule, voire pathétique. La comparaison est particulièrement frappante lors de la première séance de formation : pour rendre service aux autres femmes et leur montrer qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer, Élisabeth se porte volontaire pour se faire piquer – ce que Francis interprète d’ailleurs comme une preuve qu’elle a « le sens du martyre » (RC, 80) – suite à quoi « les fleurs de la capote entrèrent en convulsion, et toutes les têtes de l’assistance se détournèrent à la fois, parmi divers petits cris d’épouvante. » (RC, 81) C’est donc en raison de ses qualités masculines qu’elle devient « l’une des meilleures infirmières de l’ambulance » (RC, 186) : elle n’est pas impliquée dans les « querelles d’hôpital », reste impassible devant les pires des blessures et ne se laisse pas emporter par l’émotion. Peut-être s’agit-il d’une manière de légitimer la place des femmes dans le milieu du travail à une époque où le succès d’une femme se mesure par sa capacité à faire preuve des mêmes aptitudes et des mêmes qualités que ses collègues masculins, ce que Lucie Delarue-Mardrus prouve à travers le personnage d’Élisabeth.

La perception des infirmières dans le récit nous permet par ailleurs de noter certains enjeux intersectionnels relatifs au care : être infirmière durant la guerre est perçu comme une affaire de riches, puisque ce sont surtout des femmes aisées qui, parce qu’elles ne travaillent pas déjà, peuvent se permettre de participer à l’effort de guerre : « La Croix-Rouge était pour eux, sans doute, une blanche et précieuse aristocratie. Il y avait de l’élégance dans l’air, et comme des préparatifs de fête » (RC, 128). Les femmes pauvres, bien qu’elles exercent le plus souvent des métiers liés au care – en tant que, par exemple, domestiques ou cuisinières – ne sont pas perçues comme aussi héroïques ou volontaires. On peut le constater dans le récit par la description des domestiques qui, plutôt que de redoubler d’efforts elles aussi, quittent presque toutes le Caillou gris lorsque la guerre est déclenchée, ce qui est présenté comme une marque de lâcheté et de paresse. Le care exercé dans le cadre de l’effort de guerre, contrairement au travail quotidien du care assumé par les femmes des classes inférieures, a une grande valeur symbolique puisqu’il est perçu comme une preuve de patriotisme. Il sous-entend aussi un plus grand effort et de plus grands sacrifices de la part des femmes nobles, qui sont « fatiguées par leur hôpital quotidien, usées par ce métier de servante qui n’était pas prévu pour elles » (RC, 205). La narration nous fait ainsi comprendre qu’il y a des femmes faites pour le care et d’autres pas, et que la distinction entre les deux est une affaire de classe sociale. Être infirmière de la Croix-Rouge est donc un métier honorable ; c’est le seul travail du care qui soit valorisé dans le récit, mais aussi le seul qui soit en partie exercé par des femmes aristocrates.

Le care conjugué au masculin et au féminin

Dans Un roman civil en 1914, on peut constater l’opposition entre féminin et masculin dans les comparaisons entre soldats et personnel soignant et, au sein de l’hôpital, entre infirmières et médecins. D’un côté, nous avons les échos du front et les blessés de guerre, associés à la violence et au sang et, de l’autre, les infirmières innocentes mais vaillantes, constamment associées à la blancheur et à la pureté. Or, comme mentionné précédemment, le care infirmier ne semble pas inné chez les femmes : bien qu’elles aient un certain instinct maternel, selon la narration, elles doivent « appr[endre] à soigner les blessés » (RC, 185) de la même manière que « l’armée avait appris à faire la guerre » (RC, 185). On les compare d’ailleurs à plusieurs reprises à des animaux, et plus précisément à des poules, ce qui évoque la maternité – on peut penser entre autres à l’image de la mère poule – et sous-entend une prédisposition à prendre soin des autres. Par exemple, Francis se dit que « quand les blessés seront arrivés, toutes, religieuses et dames, elles seront satisfaites et sages, comme des poules qui veulent couver et auxquelles on vient de donner enfin des œufs » (RC, 129). Plus tard, il soulignera que « [h]éroïques et simples près des soldats, compliquées et mesquines entre elles, les femmes auront partout, pendant la durée des hostilités, laissé subsister quand même les motifs qui, pour jamais, hérisseront la volaille féminine » (RC, 200) ; il ira même jusqu’à comparer les querelles entre les infirmières à des « [b]atailles de mouettes » (RC, 202). C’est donc un care un peu égoïste qui est présenté dans l’œuvre : les femmes ne font pas preuve d’une intelligence émotionnelle, mais d’un instinct bête dans les deux sens du terme. La féminité est par ailleurs mise en relation avec l’imprévisibilité de la nature, ce qui insiste sur le caractère inconsistant et impulsif des femmes : Francis dit qu’il « aime les êtres d’instinct, les humbles, les innocents, les ignorants d’eux-mêmes. C’est pourquoi [il] devrai[t] aimer les femmes, dans ce qu’elles ont d’involontaire, de presque animal. C’est pourquoi [il] aime la nature, la mer » (RC, 238). Le métier d’infirmière n’est donc pas une vocation à proprement parler, dans le sens où les femmes n’ont pas de talent naturel pour les choses sérieuses du métier d’infirmière ; la spécialisation ou le savoir-faire plus technique est encore réservé aux hommes – c’est pourquoi Francis, même s’il ne pratique pas réellement la médecine, agit à titre de professeur – ou aux femmes masculines comme Élisabeth Clèves. Les femmes, parce qu’elles ont ce côté instinctif des animaux, ont tout de même une capacité à s’occuper de la dimension affective des soins, ce qui semble compenser pour leur absence de discipline et leur nature faible. On assiste donc, dans le récit, aux premières étapes d’une « professionnalisation des infirmières [qui] se fonde sur une conception genrée de la profession : il s’agit bel et bien de former une profession “féminine” à partir de l’idée que le soin (ou le care) serait réservé aux femmes6 ». On peut ici clairement distinguer les notions de care et de cure, le « service de soins infirmiers [étant] définis comme caring [et de ce fait relégué aux femmes] à côté des soins médicaux centrés sur le traitement et la guérison (curing)7 » qui, eux, relèvent de l’expertise masculine. Cette distinction, au début du XXe siècle, sous-entend une conception très hiérarchisée du rapport entre médecins et infirmières : « l’infirmière est […] explicitement définie comme un pur instrument au service du médecin8 », justement en raison de l’absence, chez les femmes, des compétences nécessaires pour effectuer un véritable travail de cure. Le care au masculin, représenté surtout par les médecins, n’est donc pas aussi ambigu que le care au féminin : avoir « l’air doctoral », par exemple, « représente une considérable louange » (RC, 87). Pour cette raison, Mlle Clèves, parce qu’elle incarne un care plus masculin, agit comme un homme envers les autres femmes et ne s’empêche pas de les sermonner de manière assez paternaliste, ne témoignant d’aucune solidarité féminine. Lorsque la cuisinière refuse de travailler, invoquant qu’elle ne devrait pas être employée en temps de guerre, Élisabeth lui fait la morale en lui disant :

Vous devriez être honteuse, quand vous avez sept frères sous les drapeaux, de faire entendre votre voix. Les femmes n’ont qu’à garder le silence pendant que leurs hommes se battent. Ce n’est pas, en ce moment, le tour des femmes de crier. Ce sont les hommes qui souffrent, et ils chantent. Vous, on ne vous demande que de vous taire, et vous allez vous taire ! (RC, 90)

La posture d’Élisabeth, bien qu’elle semble aux premiers abords décourager l’accès des femmes à la parole publique, autorise Delarue-Mardrus à parler de la guerre : en « s’appu[yant] sur les prémisses partagées de son auditoire – son patriotisme, sa vision traditionnelle des sexes – pour renforcer son adhésion à la mobilisation citoyenne des femmes et son respect à l’égard du bénévolat des infirmières9 », l’autrice « devient autorisée à parler de la guerre. L’autorisation tacite s’opère d’autant plus habilement que la thématique du roman reprend le motif de la censure qui interdit aux femmes, en même temps qu’à tous les non-combattants, de se prononcer sur la guerre10 ». Ainsi, en s’appuyant sur la « m[ise] en lumière [d’]une psychologie féminine vraisemblable et non pas fantasmée11 », Delarue-Mardrus cherche à faire valoir la place des femmes dans la guerre : « Qu’elles étaient simples et grandes, toutes ces dames de petite ville, toutes ces dames un peu grelottantes qu’on avait arrachées du repos douillet de la nuit, et qui avaient laissé leur maison, leurs enfants, pour les rudesses du devoir patriotique ! » (RC, 149) La dévalorisation de la féminité, dans un contexte de guerre, a par ailleurs une certaine utilité, dans la mesure où elle montre aux femmes que peu importe leurs faiblesses, même si elles sont de nature sensible et délicate, elles peuvent apprendre à prendre soin des soldats. L’œuvre se présente donc réellement comme une contrepartie féminine aux récits de guerre, autant parce qu’elle donne une voix aux femmes et valorise leur implication que parce qu’elle montre l’importance du travail du care. En prenant bien soin de ne heurter aucune sensibilité en prétendant que le travail des femmes serait aussi honorable que celui des soldats, Delarue-Mardrus réussit à montrer que les femmes, même si à une plus petite échelle, mènent leur propre combat et qu’elles « [sont] à la guerre, ces petites, comme les soldats » (RC, 176).

Conclusion

Avec Un roman civil en 1914, Lucie Delarue-Mardrus nous montre que la guerre concerne autant les soldats au front que les gens qui en prennent soin. Plus qu’une revalorisation de la place et du travail des femmes, donc, c’est celle du care qui est à l’œuvre dans le récit. En écrivant un roman sur le quotidien des infirmières, l’autrice affirme que cet autre pan de la guerre – celui des femmes, des blessés, des boiteux et des vieux – est aussi digne d’être raconté que celui des hommes et que cet envers de la guerre peut être lui aussi, à sa manière, héroïque et patriotique.


Références bibliographiques

Corpus principal

Delarue-Mardrus, Lucie, Un roman civil ne 1914, Paris, Fasquelle, coll. « Bibliothèque-Charpentier », 1916.

Corpus critique

Amossy, Ruth, « De la sociocritique à l’argumentation dans le discours », Littérature, no 145, 2005, p. 56-71.

Bockstaele, Anne-Marie van, « Traduction ou réécriture des genres ? Le cas de Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) », Palimpsestes, no 22, 2009, p. 149-167.

Izquierdo, Patricia, « Postures et impostures de Lucie Delarue-Mardrus de 1908 à 1939 », Andrea Oberhuber, Alexandra Arvisais et Marie-Claude Dugas (dir.), Fictions modernistes du masculin-féminin : 1900-1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, p. 139-151, https://books.openedition.org/pur/55970?lang=fr#notes> (page consultée le 23 mars 2021).

Noël-Hureaux, Elisabeth, « Le care : un concept professionnel aux limites humaines ? », Recherche en soins infirmiers, vol. 3, no 122, p. 7-17.

Poisson, Michel, « Le pansement et la pensée : splendeurs et misères du rôle propre », Recherche en soins infirmiers, vol. 2, no 93, 2008, p. 56-60.

Rothier Bautzer, Éliane, « Care et profession infirmière », Recherche et formation, no 76, 2014, p. 93-106.


  1. Lucie Delarue-Mardrus, Un roman civil ne 1914, Paris, Fasquelle, coll. « Bibliothèque-Charpentier », 1916, p. 9. Dorénavant, les références à cet ouvrage seront indiquées entre parenthèses dans le corps du texte par le sigle RC, suivi du numéro de la page.↩︎

  2. Ruth Amossy, « De la sociocritique à l’argumentation dans le discours », Littérature, no 145, 2005, p. 66.↩︎

  3. Patricia Izquierdo, « Postures et impostures de Lucie Delarue-Mardrus de 1908 à 1939 », Andrea Oberhuber, Alexandra Arvisais et Marie-Claude Dugas (dir.), Fictions modernistes du masculin-féminin : 1900-1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, p. 139-151. <https://books.openedition.org/pur/55970?lang=fr#notes> (page consultée le 23 mars 2021).↩︎

  4. Ibid.↩︎

  5. Ruth Amossy, loc. cit.↩︎

  6. Elisabeth Noël-Hureaux, « Le care : un concept professionnel aux limites humaines ? », Recherche en soins infirmiers, vol. 3, no 122, p. 13.↩︎

  7. Éliane Rothier Bautzer, « Care et profession infirmière », Recherche et formation, no 76, 2014, p. 95. On peut se demander si le médecin prodigue des soins ou s’il décide quels soins seront prodigués par d’autres. Dans le second cas, il serait plutôt un gestionnaire du care↩︎

  8. Michel Poisson, « Le pansement et la pensée : splendeurs et misères du rôle propre », Recherche en soins infirmiers, vol. 2, no 93, 2008, p. 56.↩︎

  9. Ruth Amossy, loc. cit., p. 66.↩︎

  10. Ibid., p. 67.↩︎

  11. Anne-Marie van Bockstaele, « Traduction ou réécriture des genres ? Le cas de Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) », Palimpsestes, no 22, 2009, p. 149.↩︎

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