Edmée, l’ange blanc : la figure de l’infirmière dans 𝐿𝑎 𝐹𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑒́𝑟𝑖 de Colette

Gabrielle Flipot Meunier

 

Dans La Fin de Chéri, publié en 1926, soit six ans après Chéri, on retrouve le personnage que l’on avait quitté au moment où lui-même rompait définitivement avec sa maîtresse, la courtisane Léa de Lonval. Cinq ans se sont écoulés depuis leur dernière rencontre, au cours desquels s’est jouée la Première Guerre mondiale, et Chéri, de retour du front, déambule à travers Paris à la recherche du monde qu’il a laissé derrière lui et qu’il peine à retrouver. La société parisienne de l’immédiate après-guerre, son essor, ses valeurs, le laissent perplexe : alors que tou.te.s autour de lui avancent, Chéri demeure dans une temporalité différente, incapable d’habiter l’instant présent et de s’adapter à ce monde nouveau. Attaché à un passé dont il ne mesure pas la distance, il est « ravagé par le sentiment d’un bonheur perdu et la souffrance de ne pouvoir s’insérer dans une durée1 ». Alors que son sentiment d’aliénation prend de plus en plus d’ampleur, il tente de retrouver sa vie d’avant en se retournant vers Léa, mais la déception est cruelle, car celle qui incarnait pour lui à la fois une amante et une mère a vieilli. Léa est en effet devenue une vieille femme corpulente aux cheveux gris qui « [a cessé] d’appartenir à un sexe défini2 ». Le choc est terrible pour Chéri dont la déchéance s’accélère, mais c’est alors que la Copine, une amie de sa mère appartenant au même cercle de courtisanes dont font partie Léa et Charlotte Peloux, l’invite chez elle. Dans son salon, Chéri découvre avec stupeur une véritable collection de photos de Léa jeune, récupérées par la Copine qui ne supportait pas l’idée que celle-ci les brûle. Il passe alors de longues nuits allongé dans ce salon, bercé par les histoires de jeunesse de Léa que lui raconte la Copine, à recréer en rêve son passé heureux. Mais quand la Copine est forcée de quitter précipitamment la ville, Chéri se retrouve seul et le faux de ce bonheur chimérique le frappe de plein fouet : en comprenant qu’il ne retrouvera jamais son insouciance et son bonheur d’avant-guerre, il met alors fin à ses jours, couché aux pieds des photos de son ancienne maîtresse.

Or, si Chéri échoue ainsi à trouver sa place dans cette nouvelle ère, c’est loin d’être le cas de tous les personnages de La Fin de Chéri. À l’opposé, la douce et muette Edmée qu’il avait épousée dans Chéri est, elle, en pleine ascension. Devenue infirmière dans un hôpital pour vétérans, Edmée a une carrière, des responsabilités, même un amant. Aux antipodes de son mari qui ne cesse de dépérir, elle illustre « l’écart qui oppose ceux qui ont fait la guerre à ceux qui ne l’ont pas faite ou qui en ont tiré parti3 ». Toute dévouée à son nouveau métier, c’est donc en prenant soin des autres qu’elle s’émancipe. Pourtant, Edmée ne saurait être réduite à l’image angélique que lui attribue son statut d’infirmière au sortir de la Première Guerre mondiale ; personnage difficile à cerner, tant du côté de ses motivations que de son attitude à l’égard de son mari, elle apparaît plutôt comme une figure du care profondément ambivalente.

Les « anges blancs »

Lorsque commence la Première Guerre mondiale en 1914, on n’entrevoit pas encore les proportions que prendra ce conflit. Très vite, il s’envenime, et le nombre de blessés dépasse la capacité des soignant.e.s déjà en poste. On cherche alors des infirmières bénévoles pour pallier le manque, et de nombreuses femmes répondent à l’appel, comme le raconte l’historienne Évelyne Morin-Rotureau dans Combats de femmes, 1914-1918 :

Dès la déclaration de guerre, la mobilisation des femmes est spontanée et enthousiaste. Une véritable « passion hospitalière » soulève toutes celles qui disposent de temps. En quelques jours, les grandes villes sont envahies par une profusion d’uniformes – cet uniforme qui deviendra si populaire en ville, voile bleu bordé de blanc et longue cape de drap bleu foncé, marquée à gauche d’une croix rouge4.

Cet uniforme, mais surtout la figure particulière de care giver qu’est l’infirmière volontaire devient ainsi rapidement une véritable icône pendant la Grande Guerre. Surnommées « anges blancs », ces femmes incarnent l’expression féminine du patriotisme de l’époque en risquant parfois leur vie pour aller au plus près des combats soigner ceux qui en reviennent blessés. Certes, de nombreuses femmes participent à l’effort de guerre en occupant des postes dans les usines à munitions ou en prenant à leur charge des fermes abandonnées par des hommes mobilisés, mais les infirmières, au plus près du front, au plus près des corps, sont véritablement mythifiées par le biais de cette figure sacrificielle de l’ange blanc autour de laquelle se construit toute une iconographie que l’on voit représentée dans les journaux, sur des cartes postales et des images de propagande5. Toujours vêtu de son uniforme immaculé, l’ange blanc est généralement dépeint le sourire aux lèvres – à moins d’avoir l’air sérieux de celle qui accomplit son devoir patriotique – vraisemblablement comblée par son travail de care. Car, si héroïsées que soient ces femmes, il n’en demeure pas moins que, pour beaucoup d’entre elles, il va de soi, dans l’opinion publique, qu’elles prennent ce rôle. « La femme est l’infirmière du foyer, pourquoi ne serait-elle pas l’infirmière de la Patrie6 ? » demandait en 1916 le directeur de l’École d’infirmières de la Croix-Rouge. Le sexe féminin de l’ange blanc la prédestine donc supposément à une bienveillance et à une caring attitude naturelles. On s’attend alors à ce qu’en plus de prodiguer des soins médicaux à ses patients l’ange blanc prenne en charge leur réconfort moral puisqu’ils sont éloignés de leurs familles et traumatisés par les horreurs des tranchées. En témoignent plusieurs des slogans associés aux illustrations de l’infirmière militaires, comme « C’est un peu du foyer que trouve à l’ambulance/Le glorieux blessé qui souffre pour la France » ou « Reconnaissance éternelle/À celle qui fut si maternelle7 », ainsi que le cliché, largement reconduit par la suite, de l’infirmière qui tombe amoureuse du soldat dont elle prend soin8.

Du boudoir au cabinet de travail

Le métier qu’exerce Edmée dans La Fin de Chéri s’inscrit donc dans cet imaginaire : bien que la guerre soit terminée au moment où commence le récit, il est spécifié à plusieurs reprises que c’est bien de vétérans dont elle prend soin et que c’est au courant de la guerre, alors que Chéri était au front, qu’elle a trouvé cet emploi. Dans les premières pages du roman, alors que Chéri revient d’une promenade nocturne, il devine à la lumière encore allumée qu’il aperçoit depuis le jardin que, malgré l’heure tardive, sa femme est toujours affairée à son « boudoir-cabinet de travail » (FC, 33) : « Sans doute elle écrivait, signait des bons de pharmacie et d’articles de pansements, lisait les fiches de la journée et les brefs rapports d’un secrétaire » (FC, 33), se dit Chéri qui n’hésite pas à entrer sans frapper, peu soucieux de déranger Edmée qui, en réponse, l’ignore. S’ensuit une discussion tendue entre les époux à la suite de laquelle Edmée va se coucher la première. Lorsque Chéri la rejoint, elle se plaint doucement d’avoir été dérangée : « Fred, tu sais l’heure qu’il est ? […] Il est deux heures et je me lève à huit. Encore une de ces petites journées, demain… » (FC, 41) N’en déplaise à Chéri qui supporte mal le changement qui s’est opéré chez sa femme pendant son absence, Edmée est d’emblée représentée comme toute dédiée à son travail d’infirmière, n’hésitant pas à travailler de longues heures, même après avoir quitté l’hôpital, prête à compromettre la qualité de sa vie personnelle si cela implique une meilleure qualité des soins qu’elle prodiguera à ses patients le lendemain. Lorsque Chéri accepte, un jour, d’escorter sa femme au travail, il se voit ainsi forcé de « révér[er] Edmée avec impatience, à cause de son autorité d’ange gradé et de sa blancheur » (FC, 58) en voyant sa femme prendre soin d’un homme alité en qui il reconnaît un ancien camarade. Si elle semble en pleine possession de ses moyens alors qu’elle s’adonne au « vol blanc des infirmières » (FC, 57) entre les lits, Chéri constate tout de même que dès que le docteur Arnaud entre dans la pièce, « l’ange gradé et planant redescen[d] à une mission d’humble séraphin, rose de foi et de zèle » (FC, 59). En s’inclinant devant les ordres du médecin, Edmée montre ainsi qu’elle comprend le rôle qui est le sien dans cet univers où « le médecin dispose seul de l’initiative, du savoir, de l’autorité, de la responsabilité9 » et où le travail de l’infirmière, en contrepartie, est « souvent décrit comme une transfiguration des tâches ménagères et maternelles10 ».

De prime abord, Edmée a donc tout de la care giver idéale qu’on découvre toute dévouée au rétablissement et au réconfort de ses patients, mais qui demeure humble et motivée par une sollicitude et une tendresse maternelle qu'on lui suppose innées et qui la prédisposent à l’accomplissement de son travail d’ange blanc. Or, si elle semble parfois jouer ce rôle à la perfection, le regard que porte sur elle son mari, frustré de se sentir laissé pour compte, met en lumière certaines aspérités chez cette figure, sinon angélique. D’abord, il convient de rappeler que, tant pour Edmée que pour les autres « anges blancs », l’accession au marché du travail va de pair avec une émancipation notable. Alors qu’Edmée se faisait discrète, effacée devant le mauvais caractère de son mari dans Chéri, c’est une femme bien changée que l’on trouve dans La Fin de Chéri. Edmée exerce un métier qui la comble, contrairement à celui de femme au foyer, n’hésite pas à répliquer aux remarques méprisantes de Chéri, entretient sans remords apparents une liaison extraconjugale. Elle gère même les finances du couple : « ma fortune, eh bien, la petite, ma femme, s’en occupe » (FC, 50), explique laconiquement Chéri à son ami Desmond pour résumer qu’avec la mère de Chéri, Charlotte, Edmée spécule à la Bourse et n’informe son mari des résultats de ses investissements qu’après coup. Comme l’explique Martina Stemberger, « The male protagonist is completely marginalized in questions of “business” ; his attempts to intervene, to assume a kind of “male” authority, are rejected as an entirely unnecessary and vaguely ridiculous interference11 ». C’est en effet bien ce que semble être devenu Chéri dans la vie de sa femme : une interférence, une sorte de parasite qui existe passivement en périphérie de l’existence active que mène cette « femme nouvelle ». Cela est d’autant plus vrai qu’Edmée entretient une liaison avec son supérieur hiérarchique, le docteur Arnaud, ce dont Chéri n’est pas dupe. « [T]he hospital acts as the ideal locus in which her romantic fantasies can be acted out. It is as if the more her affair provides her with sexual fulfilment, the more successfully she is able to perform the role of “white angel” for her patients12 », fait remarquer, de son côté, Alison S. Fell, soulignant un passage où Chéri, qui regarde Edmée dormir, lui adresse en pensée un monologue méprisant au sujet de son infidélité : « Tu lui diras “oui, docteur, non, docteur” comme une petite fille. Vous aurez l’air bien sérieux, vous jonglerez avec des trente-sept quatre et des trente-huit neuf, et il tiendra dans sa grosse main au coaltar ta petite patte au phénosalyl. Tu en as de la chance, ma petite fille, d’avoir un roman dans ta vie ! » (FC, 119) Ainsi, le personnage d’Edmée est très ambivalent en ce qu’elle force la rencontre de plusieurs images, de plusieurs figures en apparence contraires : sa volonté manifeste de s’émanciper au-delà des limites du foyer est plutôt paradoxale au regard de l’idée propre à son époque selon laquelle son travail est justement de recréer la tendresse d’un foyer auprès des soldats qu’elle soigne ; la femme adultère qu’elle est – adultère dont la gravité est sans doute amplifiée par le fait qu’il est subi par un mari héros de guerre – ne va pas de pair avec la figure de l’infirmière chaste, toute vêtue de blanc, qu’elle se doit d’incarner auprès de ses patients.

L’infirmière de la Patrie

Cela dit, ce qui marque sans doute le plus Edmée comme personnage ambivalent est l’apparente absence de sollicitude chez elle. En effet, malgré le métier qu’elle exerce, Edmée n’est jamais vraiment décrite comme étant habitée par une quelconque empathie ou bienveillance, tant à l’égard de son mari que des autres personnages. Pour Chéri, il est clair que ses motivations sont tout autres : « les femmes qui servent le pays… Tu parles, et qui sont folles pour le pèze… Elles sont commerçantes que c’en est à vous dégoûter du commerce. Elles sont travailleuses à vous faire prendre le travail en abomination… » (FC, 52), se plaint-il à son ami Desmond. À en croire son mari, Edmée n’est qu’une sorte d’arriviste, l’une de celles qui ont profité de la guerre pour s’enrichir et se tailler une place dans la société de l’entre-deux-guerres dont l’argent et le plaisir apparaissent comme valeurs centrales13, l’une de celles à qui la guerre a profité et qu’un fossé sépare de ceux qui reviennent hantés des tranchées. Qu’il ait raison ou tort sur les motivations d’Edmée à accomplir son travail de care giver, il demeure qu’elle n’a certainement pas le même rapport à la guerre qu’un soldat. Dans les toutes premières pages du récit, elle n’hésite pas à évoquer, pour épater ses invités de table, l’épisode de la guerre qui a valu à Chéri de revenir décoré, cela sans la moindre considération accordée au fait que cet exploit implique la mort d’un camarade dans les bras de son mari.

Une autre scène éloigne d’ailleurs encore Edmée de l’idéal de tendresse maternelle que l'on associe à son métier. Un soir, peu avant sa mort, Chéri lui demande : « Qu’est-ce que tu diras si nous avions un enfant ? » (FC, 152) C’est avec « presque un cri de terreur » (FC, 152) que sa femme lui répond : « Fred !... À quoi penses-tu ! » (FC, 152) « Un enfant… Pour qu’il te ressemble… Deux fois toi, deux fois toi dans une seule existence de femme ?... Non… Oh ! non… » (FC, 153), ajoute-t-elle ensuite, « cruellement » (FC, 153). Certes, sa réaction peut sans aucun doute être expliquée par son mariage désastreux, mais ce refus aussi catégorique et aussi violent de la maternité chez Edmée pointe également vers son caractère ambivalent. Elle, dont on s’attend à ce qu’elle « évoque la douceur du foyer, l’amour de la maman, de l’épouse, de la fiancée14 », ne semble pas du tout intéressée à incarner ces images en dehors de son travail. En effet, toute dévouée qu’elle soit à prendre soin de ses patients, elle « ne compr[end] pas, ou ne ve[ut] pas comprendre » (FC, 41) la souffrance que tente à quelques reprises de lui communiquer Chéri avant de s’enlever la vie. Un jour qu’elle l’observe en silence alors que les époux déjeunent chez Charlotte Peloux, Edmée remarque l’attitude étrange de son mari, mais ne se sent pas particulièrement concernée : « Malade ? […] Non, il n’est pas malade. Et pourtant il a… quelque chose. Quelque chose que je devinerais, sans doute, si j’étais encore amoureuse de lui. Mais… » (FC, 69) Ses pensées divaguent alors vers son amant qu’elle compte retrouver une heure plus tard. De plus, la fameuse scène où Chéri s’évanouit après avoir compris qu’il ne s’était pas écoulé un an, mais bien cinq, depuis sa dernière rencontre avec Léa est particulièrement révélatrice en ce sens. Alors que Chéri s’écroule, « sans cri, Edmée se je[tte] à terre, souti[ent] d’une main la tête ballante, ten[d], sous des narines que le sang quitt[e], un flacon ouvert » (FC, 72). Tandis qu’il se relève peu à peu, « elle lui port[e] une attention efficace, professionnelle » (FC, 73), se montre tout à fait habile à gérer l’état de santé de Chéri, mais sans que ses gestes ne laissent transparaître autre chose qu’un professionnalisme dénué de sollicitude authentique. Lorsque le téléphone sonne parce que l’hôpital, où Edmée est attendue, s’inquiète de son retard, celle-ci « évalue, d’un regard rapide, la résurrection de Chéri » (FC, 73) puis file, après lui avoir offert du thé, une explication assez approximative des causes possibles de son malaise et quelques paroles rassurantes, mais détachées. L’important est de remettre Chéri sur pieds au plus vite pour se rendre au chevet de ses « vrais » patients. Si Edmée est « l’infirmière de la Patrie », force est de constater qu’elle n’est pas celle du foyer.

Ainsi, les portraits que l’on peut dresser du personnage d’Edmée sont multiples : « ange blanc », femme émancipée de l’entre-deux-guerres, épouse adultère, infirmière professionnelle, elle prend tantôt les traits d’une femme froide et plutôt égoïste, tantôt ceux d’une care giver emblématique de son époque. Contrairement à Chéri, prisonnier d’un temps révolu, incapable d’habiter le monde qui est le sien, Edmée arrive à se réinventer. Elle change la trajectoire qui, avant la guerre, la destinait à n’être qu’une épouse muette, soumise aux sautes d’humeur et à l’adultère de son mari. « Le privilège que Colette accorde à la femme, c’est de pouvoir renaître sans cesse15 », dit Yannick Resch dans la préface, au sujet de Léa, sereine dans sa nouvelle vie de femme vieillissante. Il semble qu’on puisse en dire de même d’Edmée, femme de son époque qui se projette dans l’avenir là où son mari tente de recréer son passé.


Références bibliographiques

Corpus primaire

Colette, La Fin de Chéri, Paris, Flammarion, coll. « GF », 2019.

Corpus critique

Antier, Chantal, « Les anges blancs dans l’enfer de la Grande Guerre », dans Jean Baechler et Marion Trévisi, La guerre et les femmes, Paris, Hermann, 2018, p. 179 185.

Fell, Alison S., « Life after Léa : War and Trauma in Colette’s La Fin de Chéri », French Studies, vol. 59, no 4, octobre 2005, p. 495 507.

Morin-Rotureau, Évelyne, Combats de femmes, 1914-1918 : les Françaises, pilier de l’effort de guerre, Paris, Autrement, coll. « L’atelier d’histoire », 2013.

Resch, Yannick, « Introduction », dans Colette, La Fin de Chéri, Paris, Flammarion, coll. « GF », 2019, p. 5 26.

Schlenoff, Zeina T., Le bonheur chez la femme colettienne, New York, Peter Lang, coll. « Currents in Romance languages and literatures », 1997.

Stemberger, Martina, « Selling Gender : An Alternative View of “Prostitution” in Three French Novels of the entre-deux-guerres », Neophilologus, vol. 92, no 4, 2008, p. 601 615.


  1. Yannick Resch, « Introduction », dans Colette, La Fin de Chéri, Paris, Flammarion, coll. « GF », 2019 [1926], p. 15.↩︎

  2. Colette, La Fin de Chéri, op. cit., p. 95. Dorénavant, les références à cet ouvrage seront indiquées entre parenthèses dans le corps du texte par le sigle FC, suivi du numéro de la page.↩︎

  3. Yannick Resch, loc. cit., p. 11.↩︎

  4. Évelyne Morin-Rotureau, Combats de femmes, 1914-1918 : les Françaises, pilier de l’effort de guerre, Paris, Autrement, coll. « L’atelier d’histoire », 2013, édition numérique.↩︎

  5. Pour des exemples, voir la section « Infirmières » dans la Galerie d’images sur le site Web À votre service : figures ambivalentes du care dans le roman français de 1870 à 1945, https://avotreservice.net/galerie#infirmi%C3%A8res (page consultée le 6 juin 2022).↩︎

  6. Docteur Fromaget, Journal de Médecine de Bordeaux, 7 mai 1916, cité dans Chantal Antier, « Les anges blancs dans l’enfer de la Grande Guerre », dans Jean Baechler et Marion Trévisi, La guerre et les femmes, Paris, Hermann, 2018, p. 179 185.↩︎

  7. Pour voir les images en question : https://avotreservice.net/galerie?itemId=31pehbwl09vi2oj92 a4sk4q95ur3bo et https://avotreservice.net/galerie?itemId=n3sn9kzzgqmqbkrvcoadshtuuj6fsk.↩︎

  8. A Farewell to Arms (1929), l’un des écrits le plus célèbres d’Ernest Hemingway, raconte justement l’histoire d’amour entre un soldat et son infirmière lors de la Première Guerre mondiale.↩︎

  9. Évelyne Morin-Rotureau, op. cit.↩︎

  10. Ibid.↩︎

  11. Martina Stemberger, « Selling Gender : an Alternative View of “Prostitution” in Three French Novels of the entre-deux-guerres », Neophilologus, vol. 92, no 4, 2008, p. 610.↩︎

  12. Alison S. Fell, « Life after Léa : War and Trauma in Colette’s La Fin de Chéri », French Studies, vol. 59, no 4, octobre 2005, p. 501.↩︎

  13. Voir Yannick Resch, loc. cit., p. 13.↩︎

  14. Évelyne Morin-Rotureau, op. cit.↩︎

  15. Yannick Resch, loc. cit., p. 23.↩︎

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