« Puisque c’est son métier » : Boule de Suif, une prostituée au cœur d’or

 
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Marie Leduc

 

Paradox is beloved of novelists. The despised savior, the humane whore, the selfish man suddenly munificent, the wise fool, and the cowardly hero. Most writers spend their lives writing about unexpected malice in the supposedly virtuous, and unexpected virtue in the supposedly sinful1.

Cette tendance à déjouer les stéréotypes liés au statut social d’un personnage remarquée par Thomas Keneally dans l’extrait cité en exergue est retrouvée dans la nouvelle « Boule de Suif2 » de Guy de Maupassant. Venant en aide à des personnages issus de classes sociales plus « respectables », la protagoniste, une prostituée, se démarque de ceux-ci par sa générosité et son sacrifice. Au cours de la nouvelle, elle seule prodigue des soins aux autres qui, pourtant, la méprisent.

Synopsis

La nouvelle « Boule de Suif » présente la fuite en diligence de dix personnes de la ville de Rouen, occupée par les Prussiens, en direction de Dieppe. Au petit groupe hétérogène, groupe formé de bourgeois, de nobles, de commerçants, de religieuses et d’un démocrate, se joint Boule de Suif, une prostituée. Généreuse, Boule de Suif accepte, en chemin, de partager sa nourriture avec les autres voyageurs et voyageuses puisqu’ils n’ont pas apporté à manger. Pour permettre au groupe de poursuivre son voyage après un arrêt pour dormir à une auberge de Tôtes, Boule de Suif cède à la pression des autres voyageurs en couchant, contre son gré, avec un officier prussien.

Le souci d’autrui peu valorisé

La nouvelle de Maupassant a pour héroïne Élisabeth Rousset, dont le surnom, Boule de Suif, inspire le titre. Le personnage éponyme est une prostituée, une femme fière et nationaliste, qui refuse de céder aux Prussiens lorsqu’ils prennent possession de la ville de Rouen, en Normandie. Elle quitte la ville en diligence dès que l’occasion se présente, en compagnie de neuf autres voyageurs.

La prostituée qu’imagine Maupassant, une figure ambivalente du care, prend soin des autres personnes qui l’accompagnent dans son voyage vers Dieppe, bien que ces dernières ne l’estiment guère. Certaines sont issues de classes sociales supérieures, soit M. et Mme Loiseau, M. et Mme Carré-Lamadon, ainsi que le comte et la comtesse Hubert de Bréville : « Ces six personnes formaient le fond de la voiture, le côté de la société rentée, sereine et forte, des honnêtes gens autorisés qui ont de la Religion et des Principes » (BS, 18). D’autres lui sont considérées comme moralement supérieures, soit les deux religieuses. Enfin, son dernier compagnon de route est Cornudet, un démocrate, « la terreur des gens respectables » (BS, 18), qui a dépensé « une assez belle fortune qu’il tenait de son père, ancien confiseur » (BS, 18). Les passagers et, surtout, les femmes plus nanties méprisent ouvertement Boule de Suif : « Aussitôt qu’elle fut reconnue, des chuchotements coururent parmi les femmes honnêtes, et les mots de “prostituée”, de “honte publique” furent chuchotés si haut qu’elle leva la tête » (BS, 30). La protagoniste, parce qu’elle est une « de celles appelées galantes » (BS, 29), est l’objet de dédain des autres femmes, qui la perçoivent comme une « vendue sans vergogne » (BS, 31).

À deux reprises, Boule de Suif leur vient tout de même en aide. Le jour de leur départ de Rouen, Boule de Suif est la seule passagère de la voiture à avoir apporté de la nourriture. Avec générosité, elle offre à manger aux autres voyageurs. Peu à peu, puisqu’ils ont très faim, les membres du groupe acceptent, avec réticence, de partager ses victuailles : « [Le comte de Bréville] se tourna vers la grosse fille intimidée, et, prenant son grand air de gentilhomme, il lui dit : “Nous acceptons avec reconnaissance, madame.” Le premier pas seul coûtait. Une fois le Rubicon passé, on s’en donna carrément. Le panier fut vidé » (BS, 38).

Puisqu’ils mangent sa nourriture, les autres passagers commencent à échanger avec Boule de Suif. Ils découvrent alors qu’« elle se [tient] fort bien » (BS, 38). Lorsqu’elle témoigne des raisons de son départ de Rouen, à cause de son refus de coopérer avec les Prussiens qu’elle déteste, elle impressionne les voyageurs et voyageuses : « elle grandissait dans l’estime de ses compagnons qui ne s’étaient pas montrés si crânes » (BS, 40). Quoiqu’elle « grandiss[e] dans leur estime », et que leur « indignation [soit] vive » (BS, 69) lorsqu’ils apprennent que l’officier prussien fait du chantage en ne les laissant quitter l’auberge qu’à condition que Boule de Suif couche avec lui, les voyageurs et voyageuses  ne tardent guère à changer d’avis. Ils vont jusqu’à tenter de persuader la protagoniste de se livrer à l’officier allemand pour qu’ils puissent continuer leur chemin vers Dieppe : « [p]uisque c’est son métier à cette fille, pourquoi refuserait-elle celui-là plus qu’un autre ? » (BS, 78) Boule de Suif est alors réduite à son « métier » de prostituée et n’est plus considérée comme une femme à part entière. Elle semble sacrifiable, inférieure aux autres femmes du voyage, qui sont mariées ou religieuses.

Le groupe, à l’exception de Cornudet, semble une fois de plus entrer en guerre, mais cette fois contre la protagoniste. Il prépare un « blocus », des « attaques » et des « ruses » (BS, 78) afin de convaincre Boule de Suif de se livrer à l’officier : « [o]n aurait pu croire, à la fin, que le seul rôle de la femme, ici-bas, était un perpétuel sacrifice de sa personne, un abandon continu aux caprices soldatesques » (BS, 80). L’humanité de Boule de Suif est oubliée, et elle devient une « femme sacrificielle » telle que la présente Anne Dufourmantelle :

La femme sacrificielle, c’est d’abord un corps de femme interdit, convoité, un territoire qui devient autre qu’un corps, un pur signifiant. Quand une fille est sacrificielle, c’est que son corps ne lui appartient plus ou ne lui a jamais appartenu, qu’il fait signe pour d’autres à sa place et pourtant… en retrait, en silence derrière et à l’intérieur de ce corps, il y a une vie3.

Après deux jours d’attaques et de tentatives d’humiliation, Boule de Suif finit par céder à la pression qu’exercent ses compagnons de voyage et par coucher, contre son gré, avec l’officier prussien. Sacrifiant son corps et son bien être pour « le bien commun », puisque « la fin justifie les moyens » (BS, 84), Boule de Suif n’est toutefois guère remerciée par ses compagnons.

Le lendemain matin, lorsqu’elle les rejoint pour quitter en diligence, « [t]out le monde sembl[e] affairé, et l’on se [tient] loin d’elle comme si elle [avait] apporté une infection dans ses jupes » (BS, 95). Le groupe n’est guère reconnaissant ; il la méprise et l’humilie pour avoir fait ce qu’il l’a portant presque forcée à faire : « [elle] se sentait en même temps indignée contre tous ses voisins, et humiliée d’avoir cédé, souillée par les baisers de ce Prussien entre les bras duquel on l’avait hypocritement jetée » (BS, 96). Boule de Suif souffre du traitement « hypocrite » que lui réservent ses compagnons de voyage. Leur hypocrisie atteint toutefois des sommets à la toute fin de la nouvelle, lorsqu’ils mangent des provisions apportées pour le voyage en cours de route, ignorant Boule de Suif qui n’en a pas. Boule de Suif ressent alors pleinement la douleur et la peine de la trahison des voyageurs auxquels elle a pourtant offert des soins, pour lesquels elle s’est sacrifiée :

Boule de Suif, dans la hâte et l’effarement de son lever, n’avait pu songer à rien ; et elle regardait, exaspérée, suffoquant de rage, tous ces gens qui mangeaient placidement. Une colère tumultueuse la crispa d’abord, et elle ouvrit la bouche pour leur crier leur fait avec un flot d’injures qui lui montait aux lèvres ; mais elle ne pouvait pas parler tant l’exaspération l’étranglait.

Personne ne la regardait, ne songeait à elle. Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l’avaient sacrifiée d’abord, rejetée ensuite, comme une chose malpropre et inutile. Alors elle songea à son grand panier tout plein de bonnes choses qu’ils avaient goulûment dévorées, à ses deux poulets luisants de gelée, à ses pâtés, à ses poires, à ses quatre bouteilles de Bordeaux ; et sa fureur tombant soudain, comme une corde trop tendue qui casse, elle se sentit prête à pleurer. Elle fit des efforts terribles, se raidit, avala ses sanglots comme les enfants, mais les pleurs montaient, luisaient au bord de ses paupières, et bientôt deux grosses larmes, se détachant des yeux, roulèrent lentement sur ses joues. (BS, 98-99)

En tant que figure ambivalente du care, Boule de Suif se trouve dans une situation incertaine, ambiguë. Sa position sociale et son métier l’empêchent d’être digne de la considération des autres voyageurs, même lorsqu’elle se sacrifie pour eux : elle n’est qu’une « chose malpropre et inutile ». Boule de Suif souffre de la précarité de sa position, qui fait en sorte qu’elle peut perdre le respect de ceux pour lesquels elle s’est pourtant tant dévouée. Elle constate qu’elle sera toujours considérée comme inférieure « aux gredins honnêtes » – par sa classe et sa profession. Bien qu’elle soit une « bonne » personne et qu’elle fasse preuve de générosité ainsi que d’altruisme, elle est celle qui est laissée pour compte, qui a tout à perdre (à sacrifier), mais rien à gagner.

L’empathie pour la prostituée

Les voyageurs et voyageuses attribuent une valeur de marchandise à la protagoniste, la réduisant facilement à son métier. Toutefois, la narration permet parfois de lui rendre justice. Tout en reconnaissant des défauts à Boule de Suif, la voix narrative montre aussi les qualités et les vertus de l’héroïne et souligne à grands traits l’hypocrisie et l’égocentrisme des autres voyageurs et voyageuses. Cela a un effet direct : les lectrices et les lecteurs ne peuvent s’empêcher de se sentir outrés devant le traitement que réservent les voyageurs à la protagoniste et ressentent l’ampleur de la trahison.

La voix narrative, quoiqu’ambivalente, se range à quelques reprises du côté de Boule de Suif, en mentionnant ses qualités – « une voix humble et douce » (BS, 36), « cette prostituée pleine de dignité » (BS, 41), « pudeur patriotique » (BS, 55) – et, surtout, en montrant la cruauté de ses compagnons de voyage. Ces derniers se servent de Boule de Suif afin de parvenir à leurs fins (manger, quitter l’auberge). L’hypocrisie des voyageurs et voyageuses est mise en relief notamment lorsque Boule de Suif leur apprend que l’Allemand a demandé à coucher avec elle : « [c]'était une clameur de réprobation contre ce soudard ignoble, un souffle de colère, une union de tous pour la résistance, comme si l’on eût demandé à chacun une partie du sacrifice exigé d’elle » (BS, 69). Si, sur le coup, tous semblent faire preuve d’empathie et ressentir le désarroi de Boule de Suif, ces sentiments ne perdurent guère :

Le déjeuner fut bien triste ; et il s’était produit comme un refroidissement vis-à-vis de Boule de Suif, car la nuit, qui porte conseil, avait un peu modifié les jugements. On en voulait presque à cette fille, maintenant, de n’avoir pas été trouver secrètement le Prussien, afin de ménager, au réveil, une bonne surprise à ses compagnons. (BS, 71-72)

La commisération des voyageurs et voyageuses prend fin vitement : l’empathie est remplacée par l’égoïsme. Dès le lendemain matin, « [o]n en [veut] presque » à Boule de Suif parce qu’elle n’a pas décidé de se sacrifier en silence, pour que tout puisse rentrer dans l’ordre. Les membres du groupe de voyage font rapidement primer leur propre bien-être sur celui de Boule de Suif. Dès l’après-midi, Loiseau commence même à ressentir une certaine rancœur contre la protagoniste, qu’il insulte : « Loiseau, qui comprenait la situation, demanda tout à coup si cette “garce-là” allait les faire rester longtemps encore dans un pareil endroit » (BS, 73). Les voyageurs et voyageuses apparaissent alors insensibles et ingrats.

Lorsque, finalement, Boule de Suif plie et se sacrifie pour que le groupe puisse partir, parce qu’elle ne souhaite guère que des soldats français meurent faute de soins des religieuses, les voyageurs font la fête et rient du malheur du personnage éponyme :

Tout à coup, Loiseau, la face anxieuse et levant les bras, hurla : « Silence ! » Tout le monde se tut, surpris, presque effrayé déjà. Alors il tendit l’oreille en faisant « Chut ! » des deux mains, leva les yeux vers le plafond, écouta de nouveau, et reprit, de sa voix naturelle : « Rassurez-vous, tout va bien. »

On hésitait à comprendre, mais bientôt un sourire passa.

Au bout d’un quart d’heure il recommença la même farce, la renouvela souvent dans la soirée ; et il faisait semblant d’interpeller quelqu’un à l’étage au-dessus, en lui donnant des conseils à double sens puisés dans son esprit de commis voyageur. Par moments il prenait un air triste pour soupirer : « Pauvre fille ; » ou bien il murmurait entre ses dents d’un air rageur : « Gueux de Prussien, va ! » Quelquefois, au moment où l’on n’y songeait plus, il poussait, d’une voix vibrante, plusieurs : « Assez ! assez ! » et ajoutait, comme se parlant à lui-même : « Pourvu que nous la revoyions ; qu’il ne l’en fasse pas mourir, le misérable ! »

Bien que ces plaisanteries fussent d’un goût déplorable, elles amusaient et ne blessaient personne, car l’indignation dépend des milieux comme le reste, et l’atmosphère qui s’était peu à peu créée autour d’eux était chargée de pensées grivoises. (BS, 88)

Loiseau et les autres voyageurs célèbrent le sacrifice de Boule de Suif et s’amusent alors qu’elle se fait violence, ce qu’ils savent – et ce dont ils rient. Les personnages apparaissent comme insensibles au malheur de la protagoniste ; égoïstes, ils célèbrent, « boi[vent] à [leur] délivrance » (BS, 89). Loiseau, par moment, pourrait sembler s’inquiéter du traitement de Boule de Suif mais, comme le confirme le narrateur, il ne s’agit que de « plaisanteries […] d’un goût déplorable ».

Si les voyageurs et voyageuses s’« amusent » des commentaires de Loiseau, le lectorat ressent plutôt, quant à lui, de « l’indignation », puisqu’il est extérieur à ce « milieu » et à « l’atmosphère […] chargée de pensées grivoises ». La cruauté des personnages est confirmée au lectorat à la fin de la nouvelle : les voyageurs et voyageuses remarquent que Boule de Suif pleure et n’a rien pu apporter à manger, mais personne ne lui offre de la nourriture. Loiseau, en voyant ses larmes, a même « un rire muet de triomphe et [il] murmur[e] : “Elle pleure sa honte.” » (BS, 100) Boule de Suif, ayant tout donné d’elle-même, ne reçoit rien en retour – ni gratitude, ni reconnaissance, ni empathie. Son « métier » (BS, 76) de « vendue sans vergogne » (BS, 31) l’emporte, aux yeux des autres, sur ses actions bienveillantes.

Si elle semble parfois parvenir à se démarquer de préjugés liés à sa profession, Boule de Suif est toujours ramenée « à sa place » par ceux qui l’entourent. Considérée comme inférieure à ses compatriotes (socialement et moralement), elle se met à leur service, à plus d’une reprise, sans voir son service récompensé ou même apprécié. Le care de Boule de Suif est ce qui la démarque des autres, qui font primer leur propre bien-être : la déshumanisation finale de la protagoniste montre qu’elle ne bénéficie jamais d’un retour de la sollicitude des autres voyageurs et voyageuses. Les lecteurs et lectrices remarquent tout le tragique de la situation de Boule de Suif : les soins prodigués aux autres impliquent toujours un sacrifice (de ses propres provisions, de son corps/d’elle-même) qui n’est jamais rendu. La prostituée représente, aux yeux des autres membres du voyage, une marchandise, un objet de consommation, une « vendue sans vergogne » n’ayant aucune vertu à préserver : ses soins leur apparaissent comme dus et n’ont pas à être rétribués ou retournés. Il semble même que son désir d’aider soit sa plus grande faiblesse : dans le monde hypocrite et égoïste que Maupassant décrit pour le critiquer, il semble que « chacun pour soi et Dieu pour tous » soit le mot d’ordre.

Références bibliographiques

Corpus primaire

Maupassant, Guy de, « Boule de Suif », Boule de Suif, Paris, p. Ollendorff, 1907, p. 7‑106. Accessible sur Wikisource,

https://fr.wikisource.org/wiki/Boule_de_Suif_(recueil)/Texte_entier>.

Corpus critique

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Bégin, Marc, « La tension narrative dans Boule de Suif », Études littéraires, vol. 16, no 1, 1983, p. 121‑134.

Benhamou, Noëlle, « Filles, prostituées et courtisanes dans l’œuvre de Guy de Maupassant : représentation de l’amour vénal », Thèse de doctorat, Université Paris III, 1996.

Cnockaert, Véronique, « Portraits de l’ennemi : le Prussien, la prostituée et le cochon : Boule de Suif et Saint-Antoine de Guy de Maupassant », Études françaises, vol. 49, no 3, 2013, p. 33‑46.

Dufourmantelle, Anne, La femme et le sacrifice : d’Antigone à la femme d’à côté, Paris, Denoël, 2007.

Färnlöf, Hans, « L’essence ou les sens d’un thème ? Étude de la femme combattante dans quelques nouvelles de Maupassant », Romantisme, vol. 2, no 184, 2019, p. 106‑115.

Keneally, Thomas, Searching for Schindler : A memoir, New York, Knopf Doubleday Publishing Group, 2008.

Moreau, John, « Maupassant’s Empty Frame: A New Look at “Boule de Suif” », French Forum, vol. 34, no 2, 2009, p. 1‑16.

Privat, Jean-Marie, « “Une chose mal propre et inutile” : approche ethnocritique de Boule de Suif », dans Dominique Laporte (dir.), L’autre en mémoire, Québec, Presses de l’Université Laval, 2006, p. 111‑124.


  1. Thomas Keneally, Searching for Schindler : A Memoir, New York, Knopf Doubleday Publishing Group, 2008, p. 23.↩︎

  2. Guy de Maupassant, « Boule de Suif », Boule de Suif, Paris, P. Ollendorff, 1907, p. 7‑106. Accessible sur Wikisource, <https://fr.wikisource.org/wiki/Boule_de_Suif_(recueil)/Texte_entier>. Dorénavant, les références à cet ouvrage seront indiquées entre parenthèses dans le corps du texte par le sigle BS, suivi du numéro de la page.↩︎

  3. Anne Dufourmantelle, La femme et le sacrifice : d’Antigone à la femme d’à côté, Paris, Denoël, 2007, p. 74‑75.↩︎

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