Caricature du corps-𝑐𝑎𝑟𝑒 d’une nourrice Ă  lait dans « Au Luxembourg Â» (1906) de Markous

Markous, Au luxembourg, 1906.jpg

Myriam Bouroche et Sanna Mansouri

« Au Luxembourg Â» est un dessin de Markous paru dans le journal Le Rire, le samedi 17 fĂ©vrier 19061. Markous est un des pseudonymes utilisĂ©s par le peintre cubiste Ludwik Kazimierz WƂadysƂaw Markus, nĂ© en Pologne en 1878 (ou en 1883) et mort en France en 19412. Ayant Ă©migrĂ© Ă  Paris en 1903, il y a gagnĂ© sa vie en faisant des caricatures pour la presse. Ses dessins sont signĂ©s Markous, Markus ou Louis Marcoussis, la version francisĂ©e de son nom3. Hebdomadaire humoristique, Le Rire est publiĂ© en France entre 1894 et 1971, et son lectorat est essentiellement masculin4. Il se compose d’illustrations en noir et blanc, de quatre pleines pages en couleur (dont la Une et la derniĂšre de couverture) et de brefs textes. Il compte douze Ă  quinze pages dans un format Ă  peine plus grand que le papier A4. LancĂ© Ă  Paris pendant la Belle Époque, Le Rire apparaĂźt Ă  un moment oĂč les Français vivent plusieurs bouleversements culturels et techniques, qu’on pense aux Expositions universelles en 1889 et 1900, Ă  l’affaire Dreyfus en 1894, Ă  l’invention du cinĂ©matographe par les frĂšres LumiĂšre en 1895, Ă  la Loi de sĂ©paration de l’Église et de l’État en 1905 ou Ă  la traversĂ©e de la Manche par BlĂ©riot en 1909.

Dans notre Ă©tude de l’image de Markous, nous nous intĂ©resserons Ă  la reprĂ©sentation du corps-care de la nourrice Ă  lait en nous basant sur l’approche intersectionnelle et l’éthique du care, qui nous permettront de mieux comprendre les valeurs et les mƓurs caricaturĂ©es5. Le travail du care effectuĂ© par une nourrice s’avĂšre contraignant pour son corps et rĂ©vĂšle des enjeux de genre, de classe et de race que nous aborderons successivement.

L’illustration en couleur de Markous occupe une pleine page de l’hebdomadaire, ce qui montre l’importance que l’éditeur accorde Ă  son travail. Une nourrice noire est assise sur un banc au jardin du Luxembourg. Elle allaite un bĂ©bĂ© devant les yeux d’une fillette debout sur le banc. Cette image est Ă  la fois une caricature de la nourrice et de la situation puisque la scĂšne reprĂ©sentĂ©e pourrait ĂȘtre rĂ©elle, sous une forme exagĂ©rĂ©e, et Ă©corche sans doute les mƓurs et valeurs de l’époque. L’exagĂ©ration des proportions tĂ©moigne de la caricature : la nourrice occupe prĂšs de la moitiĂ© gauche de l’illustration alors que la fillette ne reprĂ©sente qu’à peine le quart droit de l’image, et le visage de la premiĂšre, pourtant de profil, est trois fois plus grand que celui de la deuxiĂšme.

L’allaitement et l’échange de regards entre la nourrice et la fillette, les deux points de focalisation de cette image, sont le cƓur de la caricature et orientent l’observateur sur les mƓurs et valeurs moquĂ©es ici. L’allaitement est la partie la plus lumineuse du dessin : le chemisier blanc de la nourrice, la layette d’un beige clair et la peau laiteuse du bĂ©bĂ© forment un triangle au sommet duquel ressort la poitrine de la nourrice qu’on laisse deviner par le losange visible de sa peau. Les yeux de la nourrice sont plissĂ©s, comme amusĂ©s (ses lĂšvres entrouvertes semblent aussi sourire), et ceux de la fillette, deux billes dont la rondeur est accentuĂ©e par ses sourcils en accent circonflexe, expriment une curiositĂ© naĂŻve et gourmande6 (rendue aussi par sa position debout sur le banc, le buste penchĂ© vers l’avant), mĂȘlĂ©e de pudeur (sa bouche esquissant une moue et ses mains Ă©tant croisĂ©es sur le sternum).

La dimension genrée du métier de nourrice

Il y a une dimension genrĂ©e liĂ©e au mĂ©tier de nourrice ; comme femme et comme mĂšre, sa nature l’assigne Ă  l’allaitement, Ă  ce type de care. L’origine du mĂ©tier de nourrice Ă  lait (ou wet nursing en anglais) repose sur un tabou : la femme qui allaite ne peut avoir de relations sexuelles. Dans les milieux aisĂ©s, le mari s’oppose Ă  ce que sa femme allaite et impose une mise en nourrice, dĂ©chargeant sur une autre femme le tabou du sexe pendant la lactation7. En Europe, des femmes esclavisĂ©es servent de nourrice Ă  lait dĂšs le XVIIe siĂšcle. Aux XVIIIe et XIXe siĂšcles en France, les bĂ©bĂ©s issus de classes aisĂ©es sont envoyĂ©s Ă  la campagne, auprĂšs de femmes de milieux moins privilĂ©giĂ©s, mais pouvant les allaiter, car elles-mĂȘmes ont un nourrisson. Dans le livre L’ƒdipe noir, l’anthropologue Rita Lauro Segato analyse cette tradition europĂ©enne qui s’est rĂ©pandue en AmĂ©rique avec la Traite des Noirs8. Sur ce continent, le liquid gold des nourrices noires est strictement rĂ©servĂ© aux nourrissons blancs, leurs propres enfants devant se contenter de lait de vache. La maternitĂ© biologique de la nourrice noire est rejetĂ©e et celle-ci se voit imposer un « masque blanc Â», pour reprendre l’expression de Frantz Fanon ; elle est forcĂ©e de faire sienne l’idĂ©ologie raciste que l’intĂ©rĂȘt de l’enfant blanc passe avant celui de l’enfant noir9. Cette pratique permet de cliver le mythe du care ou du soin aimant de la nourrice, qui apparaĂźt alors comme la mauvaise mĂšre privant ses propres enfants de son lait pour le donner aux bĂ©bĂ©s blancs10.

L’appartenance de la nourrice Ă  une classe sociale dĂ©favorisĂ©e

Étudions les accessoires de l’habillement des personnages, car ils dĂ©notent les valeurs et normes d’une sociĂ©tĂ© en matiĂšre d’ĂȘtre et de paraĂźtre, crĂ©ant une distinction de classes sociales. La tĂȘte de la nourrice est couronnĂ©e par un bonnet de tissu bouffant blanc. Celle de la fillette est couverte d’un chapeau Ă  larges bords et rubans. Ces couvre-chefs diffĂ©rents marquent l’écart de classe entre les deux femmes, le bonnet bouffant Ă©tant souvent utilisĂ© comme bonnet de nuit, donc comme couvre-chef intime, non destinĂ© Ă  ĂȘtre portĂ© en public. Jusqu’à la PremiĂšre Guerre mondiale en France, le chapeau est en fait un Ă©lĂ©ment indispensable de la toilette des femmes de la bourgeoisie11. Son absence signale au regard du passant l’ouvriĂšre, la domestique ou la nourrice qui sort, comme on disait Ă  l’époque, « en cheveux Â» ou tĂȘte nue. Soulignons quand mĂȘme le choix de la couleur du bonnet : le blanc confĂšre Ă  la nourrice un certain air de saintetĂ©, en l’aurĂ©olant, et participe aussi Ă  sa dĂ©sexualisation. Cette image rappelle d’ailleurs les reprĂ©sentations de la Vierge allaitante (Galaktotrophousa en grec ou Virgo lactans en latin), une variante iconographique de la peinture chrĂ©tienne de la Vierge Ă  l’Enfant, dont on retrouve des reprĂ©sentations depuis le IIe siĂšcle12. À cet Ă©gard, l’image de Markous caricature la pseudo harmonie raciale de la sociĂ©tĂ© française coloniale de l’époque13.

Les gants sont un autre accessoire qui marque la diffĂ©rence de classe sociale entre les deux personnages de l’iconographie. Les mains gantĂ©es de la fillette (remarquons l’attache sous le poignet droit) et les mains nues de la nourrice font encore une fois contraste pour rappeler qu’une femme de la bourgeoisie ne montrait pas ses mains en public, contrairement Ă  la nourrice. Par ailleurs, observons les lignes droites horizontales formĂ©es par le banc alors que plus de la moitiĂ© de l’image est dans la verticalitĂ©. Les trois personnages partagent ce mĂȘme banc qui est composĂ© d’une double assise parallĂšle avec, en son centre, un dossier commun. La nourrice est sur l’une des assises Ă  l’avant de l’image ; la fillette est sur l’autre, en arriĂšre ; la ligne droite du dossier qui les sĂ©pare trace symboliquement l’écart social entre elles.

La nourrice : une femme racisĂ©e

La femme noire prend soin d’une fillette et d’un bĂ©bĂ© blancs. La mĂȘme couleur de peau des enfants les associe Ă  une seule fratrie. Elle les dĂ©signe aussi comme les enfants d’une famille en moyen d’embaucher une nourrice moins privilĂ©giĂ©e socialement. NaĂŻve et gourmande, la fillette fait une association entre la couleur de la peau de la nourrice et celle du lait : « Alors, c’est du chocolat qu’il boit ? Â» demande-t-elle. Cette question attire l’attention des lecteurs masculins sur l’allaitement, donc sur la poitrine de la femme, et suggĂšre qu’il faut s’attarder Ă  ce que boit le bĂ©bĂ©. Ce rapprochement n’est pas Ă©tranger au dĂ©but du XXe siĂšcle, le corps de l’individu noir Ă©tant associĂ© au chocolat dans l’imaginaire collectif : le premier clown noir de la scĂšne française s’appelle Chocolat et la marque française de boisson et de produits chocolatĂ©s Banania affiche une femme antillaise sur ses boĂźtes de cacao14.

Bien qu’en 1848, la France ait aboli l’esclavage et Ă©noncĂ© dans sa Constitution que « [t]ous les citoyens sont Ă©galement admissibles Ă  tous les emplois publics, sans autre motif de prĂ©fĂ©rence que leur mĂ©rite, toute distinction de naissance, de classe ou de caste Ă©tant abolie Â», il reste qu’au dĂ©but du XXe siĂšcle les colonies françaises s’étendent encore sur prĂšs du quart du continent africain15. Autrement dit, le racisme anti-noir Ă  Paris est encore fortement prĂ©sent au moment de la parution de ce dessin de Markous.

À cette Ă©poque, un autre stĂ©rĂ©otype persiste dans l’imaginaire occidental, celui de la « Mammy Â», une femme corpulente noire. Domestique dĂ©vouĂ©e, elle est heureuse de servir une famille blanche, de materner et de favoriser les enfants d’autrui au dĂ©triment des siens. Elle tolĂšre tout et ne se fatigue jamais. Tous les clichĂ©s de la Mammy16, autant sur le plan de son apparence physique que sur le plan de son comportement, semblent ressortir dans l’image de Markous. Dans le discours colonial de l’époque, ce genre de stĂ©rĂ©otype permet de justifier la capacitĂ© des femmes noires Ă  servir et Ă  endurer la souffrance pour ceux qui les emploient, Ă©tant, par essence ou par nature, prĂ©disposĂ©es Ă  la domesticitĂ©.

MĂȘme si l’image montre un triangle de peau nue et Ă©voque une poitrine opulente, puisque gonflĂ©e par le lait, dans l’imaginaire collectif, les traits physiques de la Mammy la dĂ©sexualisent17. Cette caricature joue sur cette contradiction, mais, dans les deux cas, on renvoie la nourrice Ă  sa corporĂ©itĂ© et Ă  un corps mis uniquement au service d’autrui : le care du bĂ©bĂ© et le care du dĂ©sir masculin. L’absence d’érotisation de la nourrice noire avantage la femme blanche ainsi que son noyau familial, qui demeure prĂ©servĂ© de la tentation sexuelle que pourrait reprĂ©senter l’introduction d’une autre femme dans l’intimitĂ© du foyer domestique. Il est prĂ©supposĂ© qu’aucun homme blanc raisonnable ne choisirait cette femme noire au lieu d’une femme blanche qui correspondrait, elle, aux critĂšres de beautĂ© de l’époque. La dĂ©sexualisation de la nourrice noire prĂ©serve aussi la morale pudique de l’époque : aucune femme convenable blanche n’allaite et n’expose sa peau en public.

Cette image paraĂźt nĂ©anmoins Ă  la fin d’une pĂ©riode artistique oĂč le corps des femmes noires est habituellement fĂ©tichisĂ© et hypersexualisĂ©, cĂ©lĂ©brant leurs sensualitĂ© et animalitĂ©, et suggĂ©rant dans l’imaginaire de l’époque que ces femmes auraient des mƓurs sexuelles dĂ©bridĂ©es dans une mise en scĂšne exotique18. On peut donc extrapoler qu’à travers ce dessin Markous dĂ©nonce peut-ĂȘtre le lecteur masculin qui se voit perchĂ© sur le banc, comme la fillette, avec une vue plongeante sur la poitrine, ou qui se projette mĂȘme Ă  la poitrine de la nourrice. Regardons la diffĂ©rence du traitement de la nuditĂ© de la nourrice et celle de la fillette : l’évocation des seins dĂ©vĂȘtus de la premiĂšre passe par un losange de peau dĂ©nudĂ©e au niveau de sa poitrine ; la nuditĂ© de la fillette qui, en se penchant, expose son derriĂšre n’est quant Ă  elle pas reprĂ©sentĂ©e dans le dessin, cette vue Ă©tant prĂ©servĂ©e du regard par sa jupe en corolle.

La nourrice : assignĂ©e au care d’autrui

Ainsi, le corps d’une nourrice Ă  lait subirait une domination de genre, modulĂ©e par les hiĂ©rarchies de classes et de races. En 2011, Elsa Dorlin prĂ©cise que toutes les femmes subissent une mĂȘme domination de genre, mais que, parmi elles, des femmes altĂ©risĂ©es, c’est-Ă -dire racisĂ©es, migrantes ou issues de milieux dĂ©favorisĂ©s, sont historiquement et systĂ©matiquement assignĂ©es aux emplois domestiques19. Et elles le sont encore puisque, au dĂ©but du XXIe siĂšcle, le stĂ©rĂ©otype de la Mammy, caricaturĂ© par Markous en 1906, semble encore ancrĂ© dans l’imaginaire collectif20 et sert aussi Ă  justifier l’assignation de leurs corps au care domestique d’autrui.

Par ailleurs, la nourrice de Markous travaille sans doute au domicile des parents, prenant soin aussi, en sus de leurs enfants, des tĂąches domestiques, donc du « sale boulot Â» que le sociologue amĂ©ricain Everett Hughes a dĂ©fini par les corvĂ©es physiques, considĂ©rĂ©es moins honorables, qu’on veut Ă©viter de faire et qu’on dĂ©lĂšgue Ă  d’autres21. On peut prĂ©sumer que les responsabilitĂ©s de cette nourrice sont larges, allant du maternel, Ă  l’éducatif, au sanitaire et au mĂ©nager, rendant tĂ©nue, voire incertaine, la frontiĂšre entre ses activitĂ©s de soin et ses activitĂ©s mĂ©nagĂšres. En 2009, Sandra Laugier met en garde contre l’illusion d’opĂ©rer une division nette, dans le travail de care domestique, entre un care Ă©motionnel et un care de service ; le premier, la prĂ©rogative des femmes blanches et aisĂ©es financiĂšrement, le deuxiĂšme, « le sale boulot Â», dĂ©lĂ©guĂ© aux « autres Â», des femmes de couches sociales subalternes22. Le mĂ©tier de nourrice illustre la difficultĂ© d’établir une limite entre care de service et care Ă©motionnel ; qu’est-ce qui du care maternel et du care mĂ©nager, pris en charge par la nourrice, relĂšve du care de service ou du care Ă©motionnel ? GeneviĂšve Fraisse rajoute Ă  cet effet : « On ne peut pas partager entre deux femmes un travail et le rĂŽle qu’il sous-tend23. Â»

De nos jours, ĂȘtre nourrice reste un mĂ©tier de femmes racisĂ©es et/ou issues de classes sociales prĂ©caires. En 2013, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail, 75 % de tous les travailleurs domestiques migrants sont des femmes, et ce, dans toutes les rĂ©gions du monde24. En France, excluant les personnes issues de l’immigration, 14,5 % des salariĂ©s du secteur des services Ă  la personne sont nĂ©s Ă  l’étranger (c’est 5,5 % pour les autres secteurs professionnels)25. Durant la rĂ©cente pandĂ©mie, l’image de la prĂ©posĂ©e aux bĂ©nĂ©ficiaires, noire, qui se valoriserait en prenant soin des autres, est sans doute le prolongement de la figure de la nourrice de Markous26. Le discours social qui violente le corps des femmes racisĂ©es, les rĂ©duisant Ă  la domesticitĂ©, au service, n’a donc pas vraiment changĂ©. Il justifie encore l’instrumentalisation et la capitalisation du corps de la femme noire Ă  cette forme de care pour autrui. Le maintien de ce stĂ©rĂ©otype permet Ă  des systĂšmes d’oppression comme le colonialisme et le nĂ©o-colonialisme de se dĂ©culpabiliser et de conserver des structures qui perpĂ©tuent le racisme et le sexisme. Anis, le corps-care de la nourrice continue de soulever des questions sociales et politiques.


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  1. Voir la page 11 de la copie numĂ©risĂ©e du numĂ©ro 159 du journal Le Rire du samedi 17 fĂ©vrier 1906 sur le site Gallica de la BibliothĂšque nationale de France (BNF), <https://gallica.bnf.fr/accueil/fr> (page consultĂ©e le 9 juin 2021).↩

  2. La date de naissance de Louis Marcoussis varie selon les sources consultĂ©es. Voir, entre autres, le site de la BNF, « Louis Marcoussis (1883 ?-1941) », BNF Data, 2021, <https://data.bnf.fr/fr/12029689/ louis_marcoussis/> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) et la page de WikipĂ©dia, « Louis Marcoussis », 2021, <https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Marcoussis> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  3. On lui doit, entre autres, les eaux-fortes cubistes de la rĂ©Ă©dition de 1918 d’Alcools de Guillaume Apollinaire, un ami compatriote polonais, ayant lui aussi francisĂ© son nom. Voir Ă  cet effet François Xavier, « Alcools : le cubisme poĂ©tique d’Apollinaire & Marcoussis », Le Salon littĂ©raire, 29 octobre 2018, http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/guillaume-apollinaire/review/1948048-alcools-le-cubisme-poetique-d-apollinaire-marcoussis (page consultĂ©e le 9 juin 2021). ↩

  4. Voir la page que consacre WikipĂ©dia Ă  l’hebdomadaire parisien, « Le Rire », 2021, <https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Rire> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  5. Sur l’intĂ©rĂȘt de l’approche intersectionnelle pour Ă©tudier la condition des domestiques migrantes et/ou racialisĂ©es, voir Sophie Blanchard, « IntersectionnalitĂ©, migrations et travail domestique : lectures croisĂ©es en France et aux États-Unis Â», EchoGĂ©, no 30, 2014, https://doi.org/10.4000/echogeo.14073 (page consultĂ©e le 9 juin 2021) et sur la diffĂ©rence dans l’application de cette approche dans les fĂ©minismes anglo-saxons et francophones, voir Chantal MaillĂ©, « Approche intersectionnelle, thĂ©orie postcoloniale et questions de diffĂ©rence dans les fĂ©minismes anglo-saxons et francophones », Politique et SociĂ©tĂ©s, vol. 33, no 1, 2014, p. 41-60, <https://doi.org/10.7202 /1025586ar> (page consultĂ©e le 9 juin 2021).↩

  6. Notamment en regard au sous-titre « Alors, c’est du chocolat qu’il boit ? ».↩

  7. En Occident, ce tabou n’est pas encore complĂštement tombĂ© ; le corps maternel et le corps sexuel des femmes sont encore sĂ©parĂ©s. Cette division des fonctions du corps entre maternitĂ© et sexualitĂ© est basĂ©e sur les dichotomies suivantes : bon/mauvais, pur/impur, vierge/putain et maternage/sĂ©duction. Et le sein allaitant, dans l’espace public, brouille ce qu’il reprĂ©sente habituellement, c’est-Ă -dire un symbole sexuel pour les hommes hĂ©tĂ©rosexuels. Voir Chantal Bayard, Les reprĂ©sentations sociales de l’allaitement maternel, mĂ©moire de maĂźtrise, MontrĂ©al, UQAM, 2008, p. 37 et 40, <https://archipel.uqam.ca/1480/1/M10531.pdf> (page consultĂ©e le 12 juin 2021). Notons que, Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcles, l’allaitement par une nourrice disparaĂźt progressivement avec l’invention du lait maternisĂ© et l’utilisation des biberons.↩

  8. Voir Rita Lauro Segato, L’ƒdipe noir, des nourrices et des mĂšres, Paris, Payot, 2014.↩

  9. CĂ©cile Gauthier, « Dans les bras de la nourrice : black mammies, enfants blancs, un “corps-Ă -corps” ambigu », Textes et contextes, vol. 12, no 2, 2017, paragraphes 3, 9 et 10, <http://preo.u-bourgogne.fr/textesetcontextes/index.php?id=1614> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  10. Kamna Kirti, « The Tragic Plight of Enslaved Wet Nurses. How Black mothers were systemically deprived of breastfeeding their own children », Lessons from History, 2 aoĂ»t 2020, <https://medium.com/lessons-from-history/the-tragic-plight-of-enslaved-wet-nurses-b1c80b73f290> (page consultĂ©e le 12 juin 2021). On peut d’ailleurs faire un parallĂšle avec la figure de la nounou dans le roman Chanson douce de Leila Slimani (Paris, Gallimard, 2016), oĂč Louise se dĂ©voue corps et Ăąme Ă  Mila et Adam, mais ignore sa propre fille.↩

  11. Au sujet des accessoires de mode en vogue Ă  Paris en 1900, voir entre autres, WikipĂ©dia, « Mode en 1900 », WikipĂ©dia, 2021, <https://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_en_1900#Les_accessoires_de_mode> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  12. Voir au sujet de la Vierge du lait la page de WikipĂ©dia qui lui est consacrĂ©e : « Vierge du lait », 2020, <https://fr.wikipedia.org/wiki/Vierge_du_lait> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  13. CĂ©cile Gauthier, loc. cit., note 8.↩

  14. Voir, entre autres, « A White Woman Dipped in Chocolate. Misogynoir and Cocoa Throughout History », Chocolate Class, Multimedia Essays on Chocolate, Culture, and the Politics of Food, 28 mars 2020, <https://chocolateclass.wordpress.com/2020/03/28/a-white-woman-dipped-in-chocolate-misogynoir-and-cocoa-throughout-history/> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) et Raymond Bachollet et al., NĂ©gripub : L’image des Noirs dans la publicitĂ©, Paris, Éditions Somogy, 1992.↩

  15. AssemblĂ©e nationale constituante, Constitution de 1848, 4 novembre 1848, article 10, <https://fr.wikisource.org/wiki/Constitution_du_4_novembre_1848> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  16. Sur les stĂ©rĂ©otypes du corps de la femme noire prĂ©disposĂ©e Ă  souffrir et servir les autres, voir CĂ©cile Gauthier, loc. cit., note 8, ainsi que Mrs Roots, « Care et Femmes Noires # 2 : “Reine sans nom” », Mrs Roots, 8 novembre 2015, <http://mrsroots.fr/2015/11/08/care-et-femmes-noires-reine-sans-nom/> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  17. Pour des galeries d’images sur le stĂ©rĂ©otype de la Mammy, voir la page « Mammy Stereotype Images and Video » du Jim Crow Museum of Racist Memorabilia, Ferris State University, 2021, <https://www.ferris.edu/HTMLS/news/jimcrow/mammies/ more/homepage.htm> (page consultĂ©e le 12 juin 2021). ↩

  18. Sur la reprĂ©sentation des corps racisĂ©s dans l’art occidental, voir Marie Lavin et DaniĂšle Perez, « L’image des Noirs dans l’art occidental (partie 1) », Paragone, 2 juin 2019, <https://paragone.hypotheses.org/4694> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) et « L’image des Noirs dans l’art occidental (partie 2) », Paragone, 16 avril 2020, <https://paragone.hypotheses.org/5121> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) ; ARTE, « Personnage stĂ©rĂ©otypĂ©, Ă©rotisĂ© ou politique : l’exposition Corps noir, regard blanc du musĂ©e d’Orsay revient sur la figure noire dans l’art », ARTE Info, la page Facebook, 11 avril 2019, <https://fb.watch/3mYjtKaJE9/> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  19. Voir Elsa Dorlin, « Dark care : de la servitude Ă  la sollicitude », dans Patricia Paperman et Sandra Laugier (dir.), Le souci des autres. Éthique et politique du care, Paris, EHESS, coll. « Raisons pratiques Â», 2011, p. 117-127, <https://books.openedition.org/editionsehess/11656?lang=fr> (page consultĂ©e le 9 juin 2021). Voir aussi le livre de Kimberly Wallace-Sanders, Mammy : a Century of Race, Gender, and Southern Memory, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 2008, ainsi que le livre de Kimberly Cleveland, Black Women Slaves Who Nourished a Nation : Artistic Renderings of Wet Nurses in Brazil, Amherst, Cambria Press, 2019.↩

  20. Sur la survivance au XXIe siĂšcle des stĂ©rĂ©otypes sur les femmes noires, voir Yann Le Bihan, Femme noire en image : racisme et sexisme dans la presse française actuelle, Paris, Hermann, 2011. Sur la survivance de l’assignation du corps des femmes noires aux mĂ©tiers du care, voir AlizĂ©e Delpierre, « â€œLes Noires sont sales, par contre, elles font de bonnes nounous” : dans l’emploi domestique, des stĂ©rĂ©otypes tenaces Â», The Conversation, 18 dĂ©cembre 2020, note 23, <https://theconversation.com/les-noires-sont-sales-par-contre-elles-font-de-bonnes-nounous-dans-lemploi-domestique-des-stereotypes-tenaces-150191> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) ainsi que le billet de Mrs Roots, « Care et femmes noires # 3 : Plus au service du care qu’elles n’en bĂ©nĂ©ficient », Mrs Roots, 27 novembre 2015, <https://mrsroots.fr/2015/11/27/care-et-femmes-noires-3-plus-au-service-du-care-quelles-nen-beneficient/> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  21. Everett C. Hughes, « Good People and Dirty Work », Social Problems, vol. 10, no 1, 1962, p. 3-11, <https://www.jstor.org/stable/799402> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  22. Sandra Laugier, « Le care comme critique et comme fĂ©minisme », Travail, genre et sociĂ©tĂ©s, vol. 26, no 2, 2011, p. 125, <https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2011-2-page-183.htm> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  23. GeneviĂšve Fraisse, Service ou servitude. Essai sur les femmes toutes mains, Lormont, Le Bord de l’eau, 2009, p. 48. L’italique est dans le texte original.↩

  24. Voir le rapport de l’Organisation internationale du travail, Estimations mondiales de l’OIT concernant les travailleuses et les travailleurs migrants, 2013, <https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/documents/publication/wcms_436334.pdf> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

  25. Voir AlizĂ©e Delpierre, loc. cit.↩

  26. Pour la situation en France, voir Caroline Ibos, « Les “nounous” africaines et leurs employeurs : une grammaire du mĂ©pris social », Nouvelles Questions FĂ©ministes, vol. 27, no 2, 2008, p. 25-38, <https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2008-2-page-25.htm> (page consultĂ©e le 12 juin 2021) et, pour la situation au QuĂ©bec, voir Marlihan Lopez et Laity Fary Ndiaye, « QuĂ©bec, who cares ? », Ricochet, 12 mai 2020, <https://ricochet.media/fr/3106/quebec-covid19-racisme-coronavirus-caring> (page consultĂ©e le 12 juin 2021).↩

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