Chronique : « L’iniquité salariale dès l’adolescence ? »

À votre service vous invite à lire l’article de Valérie Simard paru dans La Presse le 3 novembre 2020 : « L’iniquité salariale dès l’adolescence? », au sujet des salaires des gardiennes d’enfant.

Extrait de l’article :

« Le professeur Yves Hallée a mené des recherches sur l’équité salariale et la rémunération. Il n’hésite pas, lui aussi, à faire un parallèle entre l’iniquité vécue par les gardiennes d’enfants adolescentes et la situation vécue par les femmes sur le marché du travail.

Le lien qui unit ces deux réalités ? Le « prendre-soin », ou care comme l’appellent les anglophones.

 Le prendre-soin ou travail centré sur autrui a tendance à être sous-valorisé et sous-estimé dans nos sociétés, donc indubitablement, cela se reflète lors de l’évaluation de la valeur de ce travail. Parce qu’elles sont faites au niveau domestique, quand elles sont transposées au niveau professionnel, ce sont des qualités qui sont considérées comme innées. 

— Yves Hallée, professeur à l’Université Laval

« C’est un travail qui est considéré comme naturel, comme si on n’avait pas besoin de qualifications, d’apprentissage pour faire ce travail-là », ajoute Mme Rose. Pourtant, 77 % des répondants au sondage du Carrefour-jeunesse emploi Portneuf estiment important que la gardienne d’enfants qu’ils embauchent ait suivi la formation Gardiens avertis de la Croix-Rouge ou une autre formation en secourisme. »

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