Chronique : « Message pour ma gang » ou Le souci des soignant.e.s

Sur fond de cinquième vague de COVID-19 au Québec à la veille de Noël, Patrick Lagacé signe une chronique dans laquelle transparaît un grand souci pour les soignant.e.s. Alors que les citoyen.ne.s peuvent se décourager de se voir imposer, pour une deuxième année de suite, des restrictions sanitaires (moins sévères que les précédentes) malgré leurs efforts de respect des recommandations et de vaccination, Lagacé les appelle à tenir bon par souci des soignant.e.s qui sont les seules personnes à voir de près les ravages de la « guerre » qu’on a associée à la pandémie mondiale, à tenir la main des mourrant.e.s, à connaître l’épuisement physique et moral entraîné par l’encaissement des chocs des vagues consécutives. Une chronique à lire dans La Presse.

Extrait :

Je pense à plein de gens, depuis 48 heures. À des gens au front. Ces gens-là dealent chaque jour avec la mort. Infirmières, médecins, gestionnaires, préposés. Pour eux, cette pandémie n’est pas une montée de lait sur les médias sociaux, ça n’a rien de performatif. Quand les cas montent, eux, ils sont vraiment, vraiment débordés…

Ils souffrent.

Je pense aux soignants. Ils tiennent la main de ceux qui sont intubés. Leur chuchotent une bonne parole, sans savoir si ces malades les entendent. Sans se demander si ces malades ont pris leurs précautions, s’ils étaient vaccinés…

Je pense à eux. C’est pour eux que je vais limiter mes contacts. C’est pour eux que je vais faire attention. Si on se relâche tous, si trop d’entre nous démissionnent, on va les perdre.

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Parution : 𝑆𝑜𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛. 𝑈𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑑𝑖𝑔𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ?