Le 𝑐𝑎𝑟𝑒 dans l’univers de la maison close : 𝐿𝑎 𝑀𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑇𝑒𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟 de Maupassant

Gabrielle Flipot Meunier

 

En 1881, peu de temps aprĂšs avoir fait paraĂźtre Boule de Suif (1880), Maupassant Ă©crit La Maison Tellier, seconde nouvelle oĂč la figure de la prostituĂ©e est placĂ©e au centre du rĂ©cit. Dans cette Ɠuvre Ă  la « construction antithĂ©tique1 Â» oĂč « les oppositions [se] superposent et [se] multiplient2 Â», on lit un rĂ©cit Ă  la fois comique â€“ un comique de situation crĂ©Ă© par les pensionnaires de la maison close qui se rendent incognito dans la « maison de Dieu3 Â» â€“ et porteur d’une critique mordante de l’hypocrisie des valeurs bourgeoises et de la religion. Les figures du care qui peuplent la nouvelle, soit celles de la prostituĂ©e et de la patronne de la maison close, Ă©voluent donc elles aussi dans cette « Ă©quivoque filĂ©e4 Â» qui marque le rĂ©cit.

De la maison close Ă  la maison de Dieu

Dans la petite ville de FĂ©camp, madame Tellier, veuve et ancienne aubergiste, tient une maison close oĂč logent cinq prostituĂ©es. Les affaires sont bonnes et l’harmonie rĂšgne entre les « filles publiques Â», le serveur, la patronne et les habituĂ©s de l’endroit. Or, ces derniers trouvent un soir la maison vide : « FermĂ© pour cause de premiĂšre communion Â» (MT, 28), explique une note laissĂ©e Ă  la porte. En effet, madame Tellier a emmenĂ© toutes ses pensionnaires avec elle afin d’assister Ă  la premiĂšre communion de sa petite niĂšce, Constance. Les habitants du petit village oĂč a lieu la cĂ©rĂ©monie accueillent donc, sans le savoir, un groupe de prostituĂ©es qu’ils croient ĂȘtre de grandes dames venues de la ville. Le quiproquo prend ensuite de l’ampleur lorsque l’une des prostituĂ©es, Ă©mue en repensant Ă  sa propre enfance, se met Ă  pleurer pendant la communion : en croyant que les sanglots de l’inconnue sont une marque de sa piĂ©tĂ©, toute l’église est Ă©mue aux larmes et le prĂȘtre va jusqu’à dĂ©clarer avoir senti la prĂ©sence de Dieu parmi eux grĂące Ă  la ferveur de ces dames. Sans n’avoir jamais Ă©tĂ© dĂ©masquĂ©es, les cinq jeunes femmes et leur patronne rentrent le soir mĂȘme Ă  FĂ©camp oĂč les attendaient avec impatience leurs clients habituels ; la nouvelle se termine sur une scĂšne de grande fĂȘte lors de laquelle tous dansent, boivent et sollicitent les services des pensionnaires de la maison Tellier.

Le dĂ©placement de l’objet du care

Lorsque sont dĂ©crites pour la premiĂšre fois les cinq prostituĂ©es, elles sont prĂ©sentĂ©es d’emblĂ©e comme ayant pour vocation premiĂšre la satisfaction des envies et des fantasmes d’autrui : « Le personnel Ă©tant restreint, on avait tĂąchĂ© que chacune d’elles fĂ»t comme un Ă©chantillon, un rĂ©sumĂ© de type fĂ©minin, afin que tout consommateur pĂ»t trouver lĂ , Ă  peu prĂšs du moins, la rĂ©alisation de son idĂ©al Â» (MT, 23). « Ă‰chantillon Â», « consommateur Â» : on se trouve bien dans un registre marchand qui implique un client et un objet que l’on achĂšte et on ne sait que bien peu de choses de ces femmes outre le fait qu’elles sont au service des clients fĂ©campois. Or, leur excursion au village oĂč vit la famille Rivet (celle du frĂšre menuisier de madame Tellier) jettera une lumiĂšre nouvelle sur ces figures du care en donnant lieu Ă  un dĂ©placement de l’objet de leur souci d’autrui. En effet, dĂšs leur premiĂšre rencontre, les prostituĂ©es se confondent en dĂ©monstrations d’affection devant la petite Constance qui se prĂ©pare Ă  sa premiĂšre communion prĂ©vue le lendemain :

Lorsque rentra la petite fille, ce fut sur elle une pluie de baisers ; toutes les femmes la voulaient caresser, avec ce besoin d’expansion tendre, cette habitude professionnelle des chatteries [
]. Chacune l’assit sur ses genoux, mania ses fins cheveux blonds, la serra dans ses bras en des Ă©lans d’affection vĂ©hĂ©mente et spontanĂ©e. (MT, 38-39)

Cette scĂšne a d’abord d’intĂ©ressant qu’elle permet de montrer la prostituĂ©e en train d’accomplir son rĂŽle de caregiver : la tendresse qu’elle a pour mĂ©tier d’exprimer est vidĂ©e de son Ă©ros habituel pour ĂȘtre rĂ©investie d’un sentiment maternel. LĂ  oĂč on ne trouve normalement que quelques phrases pleines de sous-entendus pointant vers l’acte qui s’accomplit derriĂšre la porte de la chambre5, on lit dans ce nouveau cadre chaste les gestes concrets par lesquels les cinq femmes prennent soin de Constance. D’abord, les marques d’affection dĂ©crites dans la scĂšne de la premiĂšre rencontre, mais aussi dans une scĂšne ultĂ©rieure oĂč les prostituĂ©es habillent la petite communiante avant la cĂ©rĂ©monie :

La petite, debout sur une table, ne remuait pas tandis que Mme Tellier dirigeait les mouvements de son bataillon volant. On la dĂ©barbouilla, on la peigna, on la coiffa, on la vĂȘtit, et, Ă  l’aide d’une multitude d’épingles, on disposa les plis de la robe, on pinça la taille trop large, on organisa l’élĂ©gance de la toilette. (MT, 41)

Ainsi, ces scĂšnes permettent non seulement de montrer les soins (matĂ©riels et affectifs) que prodiguent les prostituĂ©es et d’en faire mĂȘme la liste, mais aussi d’y accorder une certaine valeur en reconnaissant Ă  ces « professionnelle[s] des chatteries Â» un savoir-faire de la tendresse dont elles savent tirer profit pour s’occuper adĂ©quatement de Constance.

Ces « transferts d’affection que leur mĂ©tier explique6 Â» ont toutefois comme plus importante manifestation l’une des scĂšnes centrales du rĂ©cit, dans laquelle Constance, habituĂ©e de dormir dans la chambre de sa mĂšre, est effrayĂ©e de devoir dormir seule et sanglote pendant la nuit. Rosa la Rosse, qui entend ses pleurs, est « ravie Â» (MT, 39) de se lever pour aller chercher la petite et l’emmener dans son lit afin de mieux « l’embrass[er], la dorlot[er], l’envelopp[er] de sa tendresse aux manifestations exagĂ©rĂ©es Â» (MT, 40). La scĂšne se clĂŽt sur la phrase qui est sans doute la plus mĂ©morable de cette nouvelle oĂč se rencontrent sans cesse les contraires : « Et jusqu’au jour la communiante reposa son front sur le sein nu de la prostituĂ©e Â» (MT, 40). Les prostituĂ©es sont ainsi montrĂ©es comme dotĂ©es d’une habiletĂ© prĂ©cise, une sorte d’expertise du care qu’elles arrivent Ă  rĂ©investir dans un rĂŽle maternel qu’elles se plaisent Ă  occuper le temps d’une journĂ©e
 ou d’une nuit. Plus important encore, on leur reconnaĂźt « une bontĂ© naturelle et dĂ©sintĂ©ressĂ©e7 Â» : dans ce contexte qui Ă©chappe complĂštement Ă  la dimension marchande qui encadre normalement la rĂ©alisation de leur travail de care, les cinq femmes et particuliĂšrement Rosa sont ravies de s’occuper de la petite niĂšce de leur patronne. Notons tout de mĂȘme que les cinq prostituĂ©es ne sont nĂ©anmoins pas pour autant cĂ©lĂ©brĂ©es de maniĂšre univoque dans cette nouvelle oĂč rĂšgne « une indĂ©cision gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur les valeurs et les significations8 Â» : si leurs qualitĂ©s sont reconnues Ă  certains moments, les cinq femmes sont raillĂ©es ailleurs, notamment par le biais d’une mĂ©taphore animale qui parcourt le texte et qui « dĂ©shumanise la femme plus qu’elle n’humanise l’animal9 Â».

Le care contre l’obĂ©issance

Une autre figure moins traditionnelle du care est aussi reprĂ©sentĂ©e dans La Maison Tellier : celle de la tenanciĂšre de maison close. C’est par son portrait trĂšs ambivalent que commence la nouvelle, portrait qui montre bien qu’elle rĂ©git l’univers marginal de l’établissement plus qu’elle n’en fait partie. En effet, le texte insiste beaucoup sur la chastetĂ© de la patronne : « vainement dĂ©sirĂ©e Â» (MT, 20) par les habituĂ©s de la maison, « on la di[t] absolument sage Â» (ibid.) et on lui reconnaĂźt « une nuance de retenue que ses occupations nouvelles n’avaient pas encore pu lui faire perdre Â» (ibid.). Elle se distingue sans ambiguĂŻtĂ© de ses pensionnaires et « rĂ©p[Ăšte] volontiers qu’elles “[ne sont] point du mĂȘme panier” Â» (MT, 21). Dans cette petite ville de province oĂč « le prĂ©jugĂ© du dĂ©shonneur attachĂ© Ă  la prostitution, si violent et vivace dans les villes, n’existe pas Â» (MT, 20), elle jouit d’ailleurs d’un statut social diffĂ©rent de celui de ses pensionnaires. « Tout le monde respect[e] Â» (MT, 19) Mme Tellier que l’on reconnaĂźt comme une femme honnĂȘte, issue d’une bonne famille, que l’on traite en amie et avec qui on parle affaires. On lui attribue aussi des traits trĂšs maternels : « grande, charnue, avenante Â» (MT, 20), elle se montre « invariablement gaie et la figure ouverte Â» (ibid.) et « son bon cƓur est si connu, qu’une sorte de considĂ©ration l’entour[e] Â» (MT, 24). Dans cette nouvelle oĂč les personnages collent trĂšs bien aux grands archĂ©types fĂ©minins (les prostituĂ©es fĂ©campoises, la vierge communiante Constance, la mĂšre de cette derniĂšre dĂ©vouĂ©e au confort de ses invitĂ©es), le personnage de Mme Tellier et la figure qu’elle incarne ont donc ceci d’intĂ©ressant qu’ils se situent Ă  la croisĂ©e des archĂ©types. Mme Tellier fait partie intĂ©grante de l’univers de la prostitution, mais n’est pas putain elle-mĂȘme ; elle n’est pas littĂ©ralement vierge, ayant Ă©tĂ© mariĂ©e auparavant, mais elle se refuse Ă  tous les hommes et demeure rĂ©solument chaste ; enfin, elle assume certes un rĂŽle plutĂŽt maternel auprĂšs de ses pensionnaires, mais ce rĂŽle est loin d’ĂȘtre sans nuances ou ambiguĂŻtĂ©s, notamment parce que ce sont ces mĂȘmes pensionnaires qui lui assurent un revenu et que Mme Tellier demeure donc leur patronne.

Cela dit, s’il est profondĂ©ment ambivalent, c’est tout de mĂȘme un rĂŽle de caregiver qu’assume Mme Tellier au sein de l’écosystĂšme de la maison close. Dans les premiĂšres pages du texte, on apprend qu’elle emmĂšne parfois ses protĂ©gĂ©es pique-niquer hors de la ville :

C’étaient alors des parties de pensionnaires Ă©chappĂ©es, des courses folles, des jeux enfantins, toute une joie de recluses grisĂ©es par le grand air. On mangeait de la charcuterie sur le gazon en buvant du cidre, et l’on rentrait Ă  la nuit tombante avec une fatigue dĂ©licieuse, un attendrissement doux ; dans la voiture on embrassait Madame comme une mĂšre trĂšs bonne, pleine de mansuĂ©tude et de complaisance (MT, 21).

La description infantilisante des prostituĂ©es ainsi que la fin du paragraphe qui emploie explicitement le terme « mĂšre Â» insistent ainsi sur cette dimension profondĂ©ment maternelle caractĂ©ristique du mĂ©tier de Madame et Ă©tablissent d’emblĂ©e une dynamique pseudofamiliale oĂč la mĂšre-tenanciĂšre est au service de ses prostituĂ©es qui la remercient chaleureusement de prendre si bien soin d’elles. On lit aussi son rĂŽle plus ou moins maternel dans l’attitude protectrice qu’elle adopte Ă  l’égard des cinq femmes : par exemple, lorsqu’elles font l’objet de plaisanteries salaces de la part du commis voyageur croisĂ© dans le train vers la campagne, c’est elle qui « venge l’honneur du corps Â» (MT, 32) en tenant tĂȘte Ă  l’homme. Plus loin, c’est bien sĂ»r elle aussi qui protĂ©gera Rosa la Rosse de l’agression de son frĂšre Joseph, et ce, en rĂ©agissant avec une vigueur surprenante : « Madame, indignĂ©e, s’élança, saisit son frĂšre par les Ă©paules, et le jeta dehors si violemment qu’il alla frapper contre le mur Â» (MT, 50). L’aplomb de cette riposte (et la rĂ©action de Joseph qui se ressaisit immĂ©diatement) pointe d’ailleurs vers l’immense autoritĂ© dont est investie Mme Tellier tout au long du texte. Agissant comme « organisatrice et surveillante10 Â» et comme « interprĂšte du code culturel11 Â» lorsque les prostituĂ©es recluses sortent de la maison, elle protĂšge les cinq pensionnaires, mais ce care a bel et bien un prix. Comme l’explique NoĂ«lle Benhamou dans Relire Maupassant, l’univers de la maison close (qui se distingue de la prostitution clandestine) est rĂ©gi par de nombreuses contraintes :

Les filles sont en effet plus sĂ»res, en meilleure santĂ© que les clandestines. Le systĂšme est trĂšs contraignant. Les pensionnaires doivent se plier Ă  des rĂšgles strictes et subir les reproches de la tenanciĂšre, intermĂ©diaire entre la police et la dĂ©bauche, qui ne supporte pas la dĂ©sobĂ©issance. Tout Ă©cart de langage, mais aussi un retard Ă  table ou plus frĂ©quemment un manque de gentillesse Ă  l’égard d’un client, font l’objet de rĂ©primandes12.

C’est ce qui rend la figure de Madame si ambivalente : d’un cĂŽtĂ©, elle est bel et bien au service de ses protĂ©gĂ©es, mais de l’autre, les cinq femmes sont tout autant Ă  son service. Le rĂŽle de caregiver de la tenanciĂšre s’accomplit ainsi dans une relation d’échange hiĂ©rarchisĂ©e oĂč le souci des autres est finalement conditionnel Ă  l’obĂ©issance et oĂč l’on ne retrouve pas la mĂȘme bontĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e des prostituĂ©es devant la petite Constance puisque cette relation demeure malgrĂ© tout celle qui unit une patronne Ă  ses employĂ©es.

Madame Tellier est donc dĂ©cidĂ©ment un personnage autoritaire, qui supervise la « dĂ©bauche honnĂȘte Â» (MT, 22) ayant lieu dans l’univers rĂ©glementĂ© de son « Ă©tablissement d’utilitĂ© publique Â» (MT, 28). Toutefois, en assumant Ă©galement le rĂŽle maternel que son mĂ©tier lui confĂšre, elle permet, elle aussi, de voir la figure de la prostituĂ©e sous un angle inhabituel puisque cette derniĂšre, traditionnellement elle-mĂȘme figure du don de soi (ou du moins de son corps) et du sacrifice â€“ comme c’était notamment le cas dans Boule de Suif Ă©crite un an plus tĂŽt â€“ devient en effet Ă  son tour objet du souci d’autrui. Ainsi, ces figures du care profondĂ©ment ambivalentes participent de cette « indĂ©cision gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur les valeurs et les significations13 Â» qui marque La Maison Tellier en brouillant les frontiĂšres entre les grands archĂ©types, en faisant rĂ©gner une indĂ©cidabilitĂ© quant Ă  leur moralitĂ© ainsi qu’en Ă©tant finalement dĂ©signĂ©es comme indispensables au maintien de l’ordre social fĂ©campois, comme en tĂ©moignent les Ă©clats des habituĂ©s dĂ©semparĂ©s devant la porte trouvĂ©e close ce soir-lĂ .


Références bibliographiques

Corpus primaire

Maupassant, Guy de, La Maison Tellier, Paris, Gallimard, coll. Â« Folio Â», 2014 [1881].

Corpus critique

Benhamou, NoĂ«lle, « La prostitution dans La Maison Tellier Â», dans Antonia Fonyi, Pierre Glaudes et Alain PagĂšs (dir.), Relire Maupassant : La Maison Tellier, Contes du jour et de la nuit, Paris, Classiques Garnier, coll. Â« Rencontres Â», 2011, p. 73 96.

Benini, Romain, « Ă€ propos d’une chanson de BĂ©ranger dans “La Maison Tellier” de Maupassant Â», LittĂ©ratures, no 64, novembre 2011, p. 219 226.

Crouzet, Michel, « Une rhĂ©torique de Maupassant ? Â», Revue d’Histoire littĂ©raire de la France, vol. 80, no 2, 1980, p. 233 262.

Dickson, Colin, « ThĂ©orie et pratique de la clĂŽture : l’exemple de Maupassant dans “La Maison Tellier” Â», The French Review, vol. 64, no 1, 1990, p. 42 53.

Fonyi, Antonia, Pierre Glaudes et Alain PagĂšs (dir.), Relire Maupassant : La Maison Tellier, Contes du jour et de la nuit, Paris, Classiques Garnier, coll. Â« Rencontres Â», 2011.

Forestier, Louis, « PrĂ©face Â», dans Guy de Maupassant, La Maison Tellier, Paris, Gallimard, coll. Â« Folio Â», 2014, p. 7-15.

Lecarme-tabone, Éliane, « Ă‰nigme et prostitution Â», dans Jacques Lecarme, Bruno Vercier et Christiane Baroche (dir.), Maupassant miroir de la nouvelle, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, coll. Â« L’Imaginaire du texte Â», 1988, p. 111 123.

Mead, Gerald, « Social Commentary and Sexuality in Maupassant’s “La Maison Tellier” Â», Nineteenth-Century French Studies, vol. 24, no 1-2, p. 162 169.


  1. Louis Forestier, « PrĂ©face Â», dans Guy de Maupassant, La Maison Tellier, Paris, Gallimard, coll. Â« Folio Â», 2014 [1881], p. 11.↩

  2. Ibid.↩

  3. Guy de Maupassant, La Maison Tellier, op. cit., p. 41. DorĂ©navant, les rĂ©fĂ©rences Ă  cet ouvrage seront indiquĂ©es entre parenthĂšses dans le corps du texte par le sigle MT, suivi du numĂ©ro de la page.↩

  4. Michel Crouzet, « Une rhĂ©torique de Maupassant ? Â», Revue d’Histoire littĂ©raire de la France, vol. 80, no 2, 1980, p. 247.↩

  5. « Oui, mon chĂ©ri, ce soir, je veux bien Â», dit la prostituĂ©e RaphaĂ«le Ă  l’un de ses clients lors de la fĂȘte finale. « Allons, fais comme lui Â», suggĂšre Rosa au sien en voyant RaphaĂ«le et l’autre quitter la piĂšce (MT, 56).↩

  6. Louis Forestier, « PrĂ©face Â», loc. cit., p. 9.↩

  7. Antonia Fonyi, Pierre Glaudes et Alain PagĂšs (dir.), Relire Maupassant : La Maison Tellier, Contes du jour et de la nuit, Paris, Classiques Garnier, coll. Â« Rencontres Â», 2011, p. 86.↩

  8. Éliane Lecarme-Tabone, « Ă‰nigme et prostitution Â», dans Jacques Lecarme, Bruno Vercier et Christiane Baroche (dir.), Maupassant miroir de la nouvelle, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, coll. Â« L’Imaginaire du texte Â», 1988, p. 112.↩

  9. Antonia Fonyi, Pierre Glaudes et Alain PagĂšs (dir.), op. cit., p. 305.↩

  10. Colin Dickson, « ThĂ©orie et pratique de la clĂŽture : l’exemple de Maupassant dans “La Maison Tellier” Â», The French Review, vol. 64, no 1, 1990, p. 48.↩

  11. Ibid.↩

  12. NoĂ«lle Benhamou, « La prostitution dans La Maison Tellier Â», dans Antonia Fonyi, Pierre Glaudes et Alain PagĂšs (dir.), op. cit., p. 78.↩

  13. Éliane Lecarme-Tabone, loc. cit., p. 112.↩

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